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Les cours du pétrole grimpent de plus de 4% suite à l’offensive du Hamas contre Israël

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Les cours du pétrole ont augmenté de plus de 4% lundi en réaction à l’offensive surprise menée ce week-end par le mouvement palestinien Hamas contre Israël. Cette escalade de la violence a suscité des préoccupations quant à ses répercussions sur les approvisionnements en pétrole dans une région riche en réserves d’or noir.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a bondi de 4,7% pour atteindre 86,65 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain a enregistré une hausse de 4,5%, s’élevant à 88,39 dollars en début de séance sur les marchés asiatiques.

L’attaque surprise et la déclaration de guerre dimanche d’Israël au mouvement Hamas a déjà fait des centaines de morts morts et une nouvelle montée des tensions est redoutée au Proche-Orient. Des analystes, cités par l’agence AFP, ont souligné l’importance de savoir si le conflit restera circonscrit ou s’étendra à d’autres régions, en particulier à l’Arabie saoudite. Pour l’instant, les marchés semblent anticiper une limitation de l’impact en termes de portée, de durée et de conséquences sur les prix du pétrole, mais une plus grande volatilité est à prévoir.

Cette crise survient alors que les prix du pétrole sont déjà élevés en raison des inquiétudes liées à la baisse de production de la Russie et de l’Arabie saoudite, ce qui accroît les préoccupations quant à ses répercussions sur l’inflation. L’augmentation des coûts de l’énergie est l’une des principales causes de la flambée actuelle des prix.

Bien que les cours du WTI et du Brent aient brièvement augmenté de plus de 5% sur les marchés asiatiques, Stephen Innes de SPI Asset Management a mis en garde en soulignant que l’histoire a montré que les prix du pétrole ont tendance à enregistrer des gains durables après les crises au Moyen-Orient. La situation reste donc à surveiller de près.

Vendredi dernier, les cours du pétrole avaient terminé en petite hausse à New York, ne profitant qu’à la marge du retour de l’appétit pour le risque, compensé par la persistance des inquiétudes sur la demande mondiale et la levée partielle des restrictions imposées par la Russie à l’exportation du gazole.

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