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Exploitation de la mine de Tala Hamza : le projet déclaré d’utilité publique

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Un décret exécutif portant déclaration d’utilité publique l’opération relative à l’exploitation de la mine de zinc et de plomb situé dans les communes d’Amizour et de Tala Hamza (wilaya de Béjaïa) et la réalisation des infrastructures y afférentes, a été publié au Journal officiel n° 60.

Ce décret s’appuie sur l’article 12 bis de la loi n° 91-11 du 27 avril 1991 et sur l’article 10 du décret exécutif n° 93-186 du 27 juillet 1993 pour déclarer d’utilité publique l’opération liée à l’exploitation du gisement de zinc et de plomb, ainsi que la réalisation des infrastructures nécessaires. Cette décision est motivée par « le caractère d’infrastructure d’intérêt général » et « d’envergure nationale et stratégique » de ce projet.

Selon le texte, l’opération d’exploitation du gisement de zinc et de plomb et de réalisation des infrastructures y afférentes se déploiera sur une superficie totale de 234 hectares, située dans les territoires des communes d’Amizour et de Tala-Hamza. Cette zone a été délimitée conformément à un plan annexé au décret.

Afin de mener à bien cette opération d’exploitation minière et la réalisation des infrastructures associées, des biens immobiliers privés et/ou des droits réels immobiliers ferot l’objet d’expropriation pour cause d’utilité publique, selon le même décret, qui précise que cette mesure se fera en stricte conformité avec la législation et la réglementation en vigueur.

La réalisation de cette opération comprendra divers ouvrages et installations essentiels à l’exploitation du gisement de zinc et de plomb et au traitement du minerai brut. Parmi ces installations, on trouve une unité de concassage et de transport, une unité de broyage, une unité de séchage, une unité de traitement des déchets, une unité de traitement des eaux, un dépôt pour le stockage de produits chimiques, un dépôt pour le stockage de matières explosives, ainsi qu’une base administrative et logistique.

On trouve également des infrastructures pour l’approvisionnement en eau et en énergie ; un centre d’enfouissement technique pour le stockage des déchets miniers secs ; un barrage pour les eaux de surface provenant de la vallée où se trouve la station de traitement du minerai ; un barrage récupérant les eaux de pluie ; une plate-forme de stockage temporaire pour résidus miniers à faible concentration et des stériles ; et une plate-forme de stockage du minerai brut extrait.

Le décret précise que les crédits nécessaires aux indemnités qui seront allouées aux personnes concernées par l’opération d’expropriation des biens immobiliers et/ou des droits réels immobiliers devront être disponibles et consignés auprès du Trésor public.

Le 18 mai dernier, la société australienne Terramin Australia Limited avait annoncé que le permis d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza lui a été délivré par le régulateur minier algérien, qui est l’Agence nationale des activités minières (Anam).

La société australienne avait précisé qu’en collaboration avec les partenaires algériens, ce permis minier permettra l’extraction et le traitement de 2 millions de tonnes de minerai au lieu des 1,3 million de tonnes prévus dans l’étude de faisabilité définitive du projet de 2018. Selon la même source, les rendement seront améliorés au cours des 20 ans de durée de vie de la mine.

A noter que c’est la société mixte algéro-australienne « Western Mediterranean Zinc -WMZ-« , qui est chargée de la réalisation et de l’exploitation du projet, qui s’étend sur une superficie de 234 hectares, et jouit d’une réserve exploitable de 34 millions de tonnes. Près de 780 postes d’emploi directs et 4.000 emplois indirects seront créés.

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