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Les tensions sur l’offre font grimper les cours du pétrole, tandis que le gaz reste en dessous de 35 euros

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Vendredi, les prix du pétrole ont connu une hausse en raison des tensions croissantes sur l’offre, reléguant temporairement au second plan les inquiétudes concernant la demande. En revanche, les prix du gaz sont restés en dessous de la barre des 35 euros après que les menaces de grève en Australie se soient dissipées.

Aux alentours de 10h40 GMT (12h40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a augmenté de 1,22%, atteignant 84,38 dollars. Son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a enregistré une hausse de 1,18%, se situant à 79,98 dollars.

Les analystes d’Energi Danmark, cités par l’agence AFP, ont ​​commenté ce marché aux signaux contradictoires, en mentionnant d’une part la « faiblesse des signaux économiques, en particulier en provenance de Chine, combinée à des taux d’intérêt plus élevés, qui réduisent les attentes quant à l’avenir de l’économie mondiale ». D’autre part, « la baisse des stocks américains et la réduction de l’offre des principaux producteurs mondiaux compensent les signaux baissiers », ont-ils expliqué.

Actuellement, ce sont les tensions sur l’offre qui semblent préoccuper davantage les observateurs que les interrogations sur la demande, notamment en raison des efforts déployés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) depuis novembre 2022 pour réduire la production et soutenir la tendance à la hausse des prix.

Expansion des Brics

L’annonce d’une expansion du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) avec l’ajout de six nouveaux membres, dont l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont également été relevés. Cette expansion inclut les pays qui sont parmi les principaux producteurs mondiaux de pétrole, ce qui pourrait avoir des implications sur les transactions financières et le rôle du dollar dans le commerce pétrolier.

Du côté du gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, une référence européenne, était à 34,42 euros le mégawattheure (MWh), restant sous la barre des 35 euros.

L’accord entre les travailleurs de l’installation gazière de North West Shelf en Australie et la direction de Woodside a momentanément écarté la menace d’une grève imminente dans le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) australien. Cette nouvelle a eu un impact sur les prix du gaz, qui ont baissé à des niveaux proches de ceux d’avant les rumeurs de grève en début de mois. Les installations gazières australiennes en question assurent plus de 10% de l’approvisionnement mondial de GNL chaque mois.

Les analystes d’Energi Danmark ont ​​souligné que le marché du gaz reste sous surveillance, car étant un actif très volatile, tout nouveau développement pourrait entraîner une réaction significative des cours.

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