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BRICS : Le président Tebboune évoque un statut d’observateur pour l’Algérie

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Lors de l’entrevue qu’il a accordée à des médias nationaux et diffusée samedi 5 aout, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé sur l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

A ce propos, le président Tebboune a fait savoir que l’Algérie commencera par un statut d’observateur. Le chef de l’Etat également fait savoir que l’Algérie bénéficie du soutien des BRICS et a obtenu l’accord du groupe pour la « première phase ».

« Nous nous sommes entendus pour que l’accession commence par une première phase, celle d’un État, membre observateur », a annoncé Abdelmadjid Tebboune, qui a expliqué que les membres de l’organisation n’ont pas encore tranché les critères à retenir pour accepter de nouveaux membres, ajoutant que « ce qui nous encourage est que les acteurs des BRICS nous soutiennent, à l’image de la Russie, de la Chine, de l’Afrique du Sud et même du Brésil ».

Il a également évoqué les déclarations de la présidente de la banque des BRICS et ancienne présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qui a estimé que l’Algérie est indispensable au groupe. Parallèlement à son processus d’adhésion, le président Tebboune a insisté sur l’importance de la participation de l’Algérie (avec une contribution de 1,5 milliard de dollars) au capital de la nouvelle banque de développement relevant des BRICS, une banque qui « dispose de ressources financières plus importantes que la Banque mondiale ».

L’Algérie a exprimé sa souhaut d’adhérer au groupe fin juillet 2022. A la mi-juin, lors de sa visite d’Etat en Russie, le président Tebboune a indiqué que « nous souhaitons ainsi accélérer notre adhésion au groupe BRICS, compte tenu de ses grands avantages pour notre économie ».

Selon le président Tebboune, le principe algérien de non-alignement est très proche de l’ADN des BRICS. « Le groupe des BRICS est le cœur battant du non-alignement. L’Algérie est un pays non aligné. Aucune base étrangère ne se trouve sur son sol. Elle ne fait partie ni de l’Otan ni de toute autre alliance militaire. Le non-alignement est la colonne vertébrale de la politique algérienne », a-t-il indiqué.

Le président de la République a expliqué que les BRICS sont un pôle économique « qui peut avoir une coloration politique et qui est en phase de constitution ». Selon lui, « l’Algérie et la Chine militent pour un monde multipolaire », car « un monde unipolaire n’est plus possible ».

Le sommet des BRICS, durant lequel seront abordés la question de l’élargissement du groupe et les critères d’adhésion, aura lieu du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud. Quelques 67 dirigeants d’Afrique et du Sud global ont été invités à participer à ce sommet. Le 20 juillet dernier, l’ambassadeur d’Afrique du Sud au sein de l’organisation, Anil Sooklal, avait annoncé que 22 pays, dont l’Algérie, l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite et l’Indonésie, avaient officiellement soumis une demande d’adhésion.

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