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Huile d’olive : le regroupement des acteurs préconisé pour une offre plus compétitive

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Des études sur le marketing et le packaging dans la filière de l’huile d’olive en Algérie, dont les résultats ont été présentés lundi à Alger, ont préconisé le regroupement des acteurs de la filière en coopératives et clusters afin de produire une offre plus compétitive.

Les résultats de ces études réalisées dans le cadre du Programme d’appui de l’agriculture en Algérie (PASA), financé par l’Union européenne (UE) et lancé en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ont été présentés à l’occasion d’une conférence organisée au niveau de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA).

S’exprimant en marge de cet évènement, le directeur de l’INRAA, aussi coordinateur national du PASA, Ali Farah, a indiqué à l’APS que l’une des principales préconisations issues de ces études est que « les producteurs ou encore les moulins s’organisent autour de coopératives de producteurs ».

Le directeur a relevé la nécessité de la création « de relations, d’un système contractuel, de coopératives et d’ententes de consortium entre les entreprises qui produisent l’huile d’olive, mais aussi avec des associations et autres mouvements de producteurs de manière à produire une offre plus compétitive ».

Cette offre compétitive qui doit, selon M. Farah, comprendre « un volume de production, de la qualité et un coût réduit ».

Le coordinateur national du PASA a précisé que l’objectif du programme, concernant l’huile d’olive, est d' »améliorer la compétitivité et les performances de cette filière, tout en tenant compte des conditions d’environnement ».

Il ajouté que l’étude packaging réalisée « est importante pour améliorer le niveau de consommation locale d’huile d’olive, mais aussi d’exporter ce produit, ce qui nécessite de maîtriser la qualité, le coût et le conditionnement ».

M. Farah a évoqué, notamment, une étude comparative (Bunchmark) réalisée sur trois pays : l’Italie, le Portugal et la Tunisie, « afin de voir dans quelle mesure ces modèles, notamment le modèle tunisien, pourraient être appliqués en Algérie, avec des adaptations ».

Le directeur de l’INRAA a souligné que dans le cadre du PASA, pour ce qui est de la filiale oléicole, plusieurs chantiers ont été menés à bien, à savoir « la mise en place d’un dispositif d’appui-conseil aux oléiculteurs afin d’améliorer leurs rendements et leurs performances, notamment leurs coûts de production ».

Cela en plus d' »équiper et de financer une chaîne de laboratoires de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne de Tessala El Mardja, qui est en cours de certification par ALGERAC, afin de maîtriser l’analyse de la qualité et la composition chimique des huiles d’olives pour développer de l’huile de qualité ».

M. Farah parlera, aussi, du lancement de 11 projets pilotes qui œuvreront pour la lutte contre la pollution, la lutte contre le réchauffement climatique, les changements climatiques et l’adaptation des variétés.

Le responsable a, par ailleurs, annoncé que le PASA va produire, dans le cadre de la capitalisation de ses résultats, « un plan de développement pour toute la filière oléicole de manière à orienter les décideurs mais aussi les opérateurs économiques, les institutionnels en matière de développement et de planification des filiales ».

APS

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