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Cerefe: un projet de jumelage avec un consortium germano-néerlandais pour renforcer les capacités institutionnelles

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Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe) a lancé, jeudi à Alger, un projet de jumelage avec un consortium constitué de l’Agence allemande de l’énergie « DENA, Deutsche Energie-Agentur » et l’Agence néerlandaise pour l’entreprise « RVO, Rijksdienst voor Ondernemend Nederland », dans l’objectif de renforcer ses capacités institutionnelles et professionnelles, selon l’agence officielle.

Ce projet de jumelage, d’une durée de 18 mois, permettra au Cerefe de s’approprier les méthodologies modernes d’analyse, de prospective et d’évaluation des programmes en matière de transition énergétique, a expliqué le Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaa, lors du séminaire de lancement.

Il constitue « un instrument important de rapprochement institutionnel, d’échange d’expériences et de transfert de connaissances dans le cadre d’une collaboration durable et d’un partenariat stratégique entre le Cerefe et DENA/RVO dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la mobilité durable et de l’hydrogène renouvelable », a-t-il souligné.

Le Commissaire a estimé que ce projet de jumelage renforcera « les capacités du Cerefe afin qu’il puisse accomplir ses missions centrales, notamment dans le développement national et sectoriel des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et de l’évaluation de la politique nationale en la matière ».

M. Yassaa a rappelé, dans ce sillage, que le programme de transition énergétique a placé la question du renforcement des capacités institutionnelles, de la formation et de la qualification des ressources humaines, ainsi que de la recherche et de l’innovation parmi ses « principales priorités » afin d’accompagner la stratégie nationale de transition énergétique, compte tenu de l’importance primordiale du capital humain dans la réussite de tout projet de développement.

Doté d’un financement à hauteur de 800.000 euros, le projet s’inscrit dans le cadre du programme « Facilité d’Appui aux Priorités du Partenariat-FAPP » entre l’Algérie et l’Union européenne.

Présent à cette occasion, le directeur général Europe au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Meziane Said s’est félicité du lancement de ce projet, soulignant la grande importance du développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour assurer la sécurité et la durabilité de l’approvisionnement énergétique.

De son coté, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie, Thomas Eckert, a estimé que ce projet visait à donner un « appui fort » à la transition énergétique, en permettant notamment un échange efficace des expériences et du savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Pour sa part, l’ambassadrice d’Allemagne en Algérie, Elisabeth Wolbers a indiqué que ce projet marque une « étape importante » dans les efforts conjoints, afin de promouvoir le développement durable, lutter contre les changements climatiques et exploiter le potentiel des sources d’énergies renouvelables.

Elle a estimé que ce projet « pourrait contribuer à la réalisation d’une vision commune d’un avenir plus vert, propre et durable ».           

Quant à l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Algérie, Van der Velde Janna, elle a mis en avant la nécessité de collaborer davantage dans les domaines des énergies renouvelables afin de relever les défis commun relatifs aux changements climatiques.

APS

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