AccueilBanques-FinancesLe premier ministre appelle les banques à mieux accompagner les projets productifs

Le premier ministre appelle les banques à mieux accompagner les projets productifs

- Advertisement -

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a appelé les banques algériennes à mieux soutenir les projets productifs, notamment ceux contribuant à la réduction des importations, a rapporté ce lundi 13 décembre 2021 la Radio nationale.

Marquant une halte au stand de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) à la Foire de la production algérienne (FPA), M. Benabderrahmane a affirmé que les « banques doivent accompagner les projets productifs disposant d’une grande capacité de substituer les importations par des produits locaux et ceux destinés à la promotion de la capacité d’exportation ».

« Nous avons constaté une évolution positive en termes de maitrise de l’étude des dossiers de prêts, reconnue par les opérateurs mêmes, et nous souhaitons davantage de rapidité dans le traitement des dossiers notamment pour les projets productifs », a-t-il déclaré.

La promotion du produit national passe par l’amélioration de sa compétitivité
M. Benabderrahmane a précisé que « le produit national doit être plus compétitif, car les mesures protectionnistes ne durent pas ».

« Nous pouvons mettre en place des mesures protectionnistes pendant deux ou trois ans, mais elles ne vont pas durer, la solution consistant en le développement de la compétitivité et de la capacité du produit national de concurrencer le produit étranger ».

Pour ce faire, le Premier ministre a appelé au recours à la recherche pratique à travers la création d’un centre de recherche et de développement au niveau de chaque entreprise de production.

A ce titre, il a fait état de l’existence de plus de 50 centres de recherche au niveau national pouvant bénéficier au développement des différents produits. Il a en outre appelé à bénéficier des facteurs locaux à même de promouvoir la compétitivité du produit national, tel le coût de la main d’œuvre formée, et certains nouveaux facteurs à l’échelle internationale comme la renonciation par certains pays européens à certaines industries en raison de la hausse des prix énergétiques.

Pour une approche intégrée
En visitant le stand de « Sonatrach » à l’ouverture de la 29e édition de la Foire de la production algérienne, M. Benabderrahmane a affirmé que « les entreprises algériennes ont des potentialités importantes que les grandes entreprises économiques devraient exploiter, au titre d’une vision complémentaire intégrée ».

Les grandes entreprises comme Sonatrach, Sonelgaz et Air Algérie sont des entreprises citoyennes qui devraient inscrire au titre de leurs priorités, la création d’emploi, en investissant le marché national de la sous-traitance, la micro-entreprise et les différentes sociétés algériennes leaders dans le domaine des technologies.

« J’ai constaté que chaque entreprise travaillait à titre individuel, bien qu’il existe des entreprises locales sur lesquelles l’on peut compter, il suffit de visiter cette foire pour connaître leur potentiel important », a-t-il soutenu.

Le Premier ministre a exhorté les responsables du groupe Sonatrach à redoubler d’efforts pour réaliser davantage de découvertes dans le domaine des hydrocarbures, et partant profiter des richesses encore inexploitées en Algérie.

Nécessité d’un guide pour les produits des industries militaires
Arrivé au pavillon des industries militaires, M. Benabderrahmane a estimé que l’élaboration d’un guide aiderait à faire connaitre les produits du secteur des industries militaires et permettrait au reste des opérateurs d’en bénéficier.

Il a également souligné l’importance de la complémentarité entre les industries militaire et civile.

Cette complémentarité porterait les niveaux d’intégration nationale à des taux très élevés, dépassant les 65% pour certains produits, ce qui signifie la création de milliers d’emplois à travers le pays.

Sur ce point, il a mis en avant la nécessité de tirer profit de la taille importante du marché local, ainsi que des accords et zones de libre-échange auxquelles fait part l’Algérie, en particulier la zone de libre échange africaine (ZLECAf).

« Nous devons placer la barre très haut et redoubler d’effort pour atteindre les objectifs dans des délais fixés », a-t-il déclaré.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine