Pour sa 15e édition, le colloque annuel de MDI Business School, a abordé la problématique de la transformation digitale, et son impact sur les entreprises. De prime à bord, le docteur Benabdeslem directeur de MDI a évoqué dans son discours d’ouverture l’importance que revêt la transformation digitale pour les entreprises. Il a en outre rappelé que « la transformation digitale est le processus qui a pour but de permettre aux entreprises d’intégrer les technologies numériques dans la chaine de valeur de l’entreprise ».
Il a ensuite précisé la thématique du colloque qui s’articulait autour de deux axes : le premier devait répondre aux questions : Quel management à l’ère du digital ? Quels rôles pour les managers dans le processus de digitalisation ? Qu’en-est-il de l’entreprise africaine ?
Le second axe est quant à lui consacré à La digitalisation des entreprises en Algérie : les dirigeants ont-ils pris conscience des enjeux de la transformation digitale ? Quelles pistes d’actions à mener dans les entreprises algériennes pour accompagner la transformation digitale ?
Intervenant en premier le professeur Hamadouche a passé en revue les axes importants de la digitalisation, et de la transformation digitale, expliquant qu’il s’agit d’«un cycle de plusieurs phases. Dans ce sens, le Pr Hamadouche s’est interrogé sur la nature même de la transformation digitale : la transformation digitale est-elle une mode qui va uniquement faire son temps, ou est-ce un développement de la pratique managériale induit par les nouveaux outils qu’offre le développement du numérique ? Pour expliquer cette approche, le Pr Hamadouche parle « d’enjeux dans la mesure, ou le développement technologiques s’accélèrent, et les innovations sont de plus en plus nombreuses. Ce qui fait que la transformation digitale est devenue une préoccupation pour tous, du fait qu’elle pénètre toutes les sphères de la vie privée. Par conséquent, ce n’est pas une mode, mais une réalité objective. Cependant elle doit se faire sur certains piliers, en l’occurrence, satisfaire, et fidéliser, le client. Mais il faut se méfier, des extrémistes de la transformation digitale car c’est une mutation importante non seulement technologique mais surtout, sociologique, et humaine ».
Pour sa part, intervenant par Visio conférence, à partir de Paris le Pr Louart, explique que « la transformation digitale permet de construire un nouveau réseau de communication, et d’objet, qui impactent directement l’économie. Le digital transforme les métiers, et déplace les emplois. Sur le même mode de communication, le Pr Eric Bryis, et le Dr Christine Dugoin-clément, sont revenus à leurs tours sur respectivement, l’échelle digitale, et le besoin des mégas cités en digitalisation. Il faut souligner, que le thème a suscité l’intérêt de plusieurs doctorants et universitaires, qui ont enrichi les débats par des questions autour de l’idée profonde de la digitalisation et de sa concrétisation sur le terrain.
C’est ce qui a animé les présentations, du Pr Akila Rachedi sur l’agilité organisationnelle et la transformation digitale ; ses enjeux et défi pour les entreprises algériennes, qui précisera, que « la transformation digitale est un processus qui entraîne de nombreux changements et qui nécessite une stratégie… La digitalisation au sein des organisations algériennes doit être un choix et donc un processus voulu et non subi ».
Sur un rythme soutenu, les travaux du colloque se sont poursuivis sur un programme riche et qui a vu défiler plusieurs intervenants autour de la table ronde, qui a été animée par Dr Latifa , Barbara, Pr Pierre Louart, Pr Eric Briys, Pr Hammadouche, et Mme Naima Benkhider, sur le thème de « l’incontournabilité » de la transformation digitale. Suite à quoi, le colloque s’est clôturé sur un atelier doctoral, ou plusieurs présentations ont étayé les thèmes annexes de la thématique.
