Les cours du pétrole se sont repliés mardi et ont fini dans le rouge après avoir pourtant touché leur plus haut depuis début mars plus tôt dans la journée.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 68,71 dollars à Londres, en baisse de 1,08% ou 75 cents par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI pour le mois de juin a reculé de 1,19% ou 78 cents, à 65,49 dollars.Les contrats de Brent et du WTI avaient pourtant atteint en cours de séance 70,24 dollars et 67,01 dollars, une première depuis le 8 mars.
Mais les cours ont piqué du nez peu après des informations selon lesquelles les pourparlers sur le nucléaire iranien auraient connu d’importantes avancées.
Cité par plusieurs médias, Mikhail Ulyanov, l’ambassadeur russe auprès des organisations internationales à Vienne, qui supervise les négociations pour Moscou, a tenu à clarifier ses propos sur Twitter. « Je n’ai pas dit qu’il y avait eu une percée dans les discussions de Vienne« , a écrit le diplomate. « J’ai dit que des progrès significatifs avaient, selon moi, été réalisés, ce qui est vrai. » « Mais des questions non résolues persistent et les négociateurs ont besoin de plus de temps et d’efforts pour finaliser un accord« , a poursuivi M. Ulyanov.
Avant leur plongeon, les contrats à terme du brut avaient été soutenus « par les réouvertures en Europe et aux États-Unis« , a souligné Neil Wilson, analyste de Markets.com.
Les terrasses des restaurants et des bars, les commerces, les cinémas et les musées rouvriront par exemple mercredi leurs portes en France après que le Royaume-Uni a rouvert lundi pubs et restaurants en intérieur, hôtels, musées, salles de spectacles et stades. « L’efficacité des vaccins contre les variants actuels rend les investisseurs optimistes« , a complété M. Wilson.
Les vaccins de Moderna et Pfizer/BioNTech devraient rester efficaces contre le variant indien du coronavirus, selon des travaux préliminaires menés par des scientifiques américains et rendus publics lundi, des recherches qui doivent néanmoins être validées par des pairs avant d’être publiées dans une revue scientifique.
Le pétrole avait aussi profité de la faiblesse du dollar, un mécanisme qui rend le brut plus attractif car meilleur marché. Le dollar index, qui compare le billet vert à d’autres grandes monnaies, a touché mardi son plus bas depuis fin février.
Même tendance baissière observée ce matin. Le prix du baril de Brent affichait vers 7h45 Gmt un recul de 0,87% par rapport à la clôture d’hier à 67,99 dollars
Afp