AccueilActualitéNationalRetraite proportionnelle, déficit de la CNR ... ce qu'a dit le ministre...

Retraite proportionnelle, déficit de la CNR … ce qu’a dit le ministre Djaaboub

- Advertisement -

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub, a affirmé, dans un entretien publié hier dans les colonnes du quotidien arabophone El Chaab, qu’ ‘au cours de l’année 2019/2020, le monde du travail a été confronté à des défis majeurs, notamment la dépression économique qui a frappé le pays du fait de la corruption et ses répercussions sur le tissu économique (la perte de 51000 emplois dans l’activité du montage automobile) et l’arrêt des investissements étrangers et nationaux pour des raisons objectives ».

Évoquant la crise épidémique qui a touché le monde entier, le ministre a rappelé que le président de la République a accordé une attention particulière au monde du travail en prenant des mesures immédiates pour préserver les outils de production, les postes de travail et le pouvoir d’achat et protéger la santé des citoyens.

En ce qui concerne la caisse nationale des Retraites (CNR), « j’assure à tous les retraités (3,335 millions affiliés) que l’État algérien ne les abandonnera jamais, quelles que soient les circonstances et les contraintes, et donc que les retraites continueront d’être versées au même rythme », a affirmé le ministre dans le même entretien.

Le ministre a indiqué que la caisse nationale des retraites accuse un déficit de 590 milliards de dinars, et l’État s’en charge par le biais du Fonds national d’investissement, lui-même financé par le Trésor public.

« Nous avons 2,2 travailleurs pour chaque retraité. L’équilibre nécessite 4 à 5 travailleurs pour 1 retraité, ce qui conduit au fait qu’à ce rythme, il nécessite la création d’un million de nouveaux emplois, soit au moins 500 000 emplois, comme première étape de la reprise économique », a indiqué le ministre Djaaboub.

En ce qui concerne la retraite proportionnelle et sans condition d’âge, le ministre est revenu sur les circonstances exceptionnelles dans lesquelles ce type de retraite a été institué en 1994.

Il a expliqué, à ce propos, que le retour à ce type de retraite signifie recevoir 1 million de nouveaux retraités et augmenter ainsi le déficit en ajoutant 540 milliards de dinars, selon le même média.

Toutefois, le ministre du Travail a affirmé qu’il était possible d’ouvrir la porte à une révision de la loi pour prendre en charge les catégories sociales vulnérable.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine