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Le président Tebboune annonce la dissolution de l’APN

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, ce jeudi soir, la dissolution de l’actuelle Assemblée populaire nationale (APN) et l’organisation d’élections législatives anticipées.

« J’ai décidé de dissoudre l’APN dans sa composante actuelle. Nous allons passer, de suite, à des élections où l’argent, sale ou pas, n’aura point de place, des élections qui ouvriront leurs portes aux jeunes », pour que cette catégorie « ait son poids politique » à même de lui permettre d’accéder aux institutions élues, a-t-il déclaré dans un discours adressé à la Nation et diffusé dans le JT de 20h de la télévision nationale.

« L’Etat œuvrera à aider ces jeunes, notamment pour mener leurs campagnes électorales dont nous prendrons en charge une grande partie », a-t-il dit, en ajoutant que de cette manière, « nous aurons opéré un changement en injectant du sang neuf dans les organes de l’Etat et le parlement qui sera le porte-voix du peuple ».

Le président Tebboune a tenu à réaffirmer que « le Parlement sera élu et le contrôle sera assuré par l’Instance indépendante dans les prérogatives de laquelle ne  s’immisceront ni les présidents des APC ni les walis (…), ni même le président de la République et nous ferons en sorte que nos institutions ne suscitent aucune suspicion ».

Cette décision intervient conformément aux dispositions de l’article 151 de la Constitution qui stipule : « Le Président du Conseil de la nation, le Président de l’Assemblée populaire nationale, le Président de la Cour constitutionnelle et le Premier ministre ou le chef du gouvernement, selon le cas, consultés, le président de la République peut décider de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale ou d’élections législatives anticipées.

Dans les deux cas, les élections législatives ont lieu dans un délai maximal de trois (3) mois. Dans le cas où ces élections ne peuvent être organisées dans les délais prévus en raison d’une impossibilité quelconque, ce délai peut être prorogé d’une durée maximale de trois (3) mois après avis de la Cour constitutionnelle »

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