Le président directeur général de l’Office national des aliments du bétail et de l’élevage avicole, Mohamed Betraoui, a indiqué, ce mercredi 27 janvier 2021, lors de son passage à la Radio chaîne 1, que la consommation moyenne algérienne de viande blanche est d’environ 50 000 tonnes par mois.
M. Betraoui a souligné que les indicateurs de consommation de viande blanche en Algérie ne sont pas loin des indicateurs mondiaux qui atteignent 18 kg par personne, expliquant que la consommation moyenne de volaille en Algérie est de 15 kg par personne.
Concernant les mesures prises pour assurer la commercialisation des produits très consommés pendant le mois de Ramadan, M. Betraoui a déclaré que les préparatifs, notamment les chambres froides sont en cours, et il a expliqué que de la viande fraîche et surgelée sera fournie pour couvrir toutes les demandes.
Dans le contexte, il a ajouté que la consommation algérienne de viande blanche au cours du dernier mois de Ramadan a atteint 55.000 tonnes, et l’Office, en coordination avec les éleveurs, compte fournir environ 60.000 tonnes de viande au cours du mois de Ramadan.
Il a justifié l’augmentation des prix des volailles par l’augmentation des prix de leurs aliments sur les marchés mondiaux touchés par la pandémie du coronavirus, révélant que les prix du maïs et des tourteaux de soja, qui représentent 80% de la composition des aliments pour volaille, ont augmenté de manière significative en moins de six mois.
Le président directeur général de l’Office national des aliments du bétail et de l’élevage avicole a expliqué que « le prix du maïs sur le marché mondial en juin 2020 était d’environ 265 dollars, mais il dépassait 270 dollars ce mois-ci, et le prix des tourteaux de soja en juin dernier était de 350 dollars, et actuellement son prix dépasse 590 dollars ».
L’Algérie importe plus de 5 millions de tonnes de maïs et de tourteaux de soja, et dans le but de réduire la facture d’importation de plus de 1,2 milliard de dollars, un certain nombre de mesures ont été prises pour assurer l’indépendance dans la production d’aliments pour les volailles.
Il a indiqué qu’après le succès de l’expérience de production de maïs jaune sur 79 hectares à Adrar en 2019, 8900 hectares ont été programmés pour cultiver du maïs à Adrar, Ghardaïa, El Oued, Biskra, Naama et Djelfa, ce qui permettra la production de 30.000 ou 35 000 tonnes, ce qui équivaut à la fourniture de 6 mois de fourrage. « Nous prévoyons que la moitié de nos besoins alimentaires seront satisfaits, horizons 2030 », a-t-il ajouté.
