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Flambée des prix des produits alimentaires: Des explications à la place des solutions

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D’explications en justifications, sur les situations amères que vivent les algériens, à l’aune de l’émergence de l’Algérie nouvelle, tous les arguments sont devenus bons pour faire passer la pilule.

Ce qui était prévisible, après le constat mitigé adossé à l’année de gestion du nouvel exécutif. Hormis les ratés des départements de haute stratégie, la ou, le bat blesse, c’est lorsque on promet au peuple de jours meilleurs, une amélioration des conditions de vie, et un soutien dans les moments difficiles, notamment, en période de crise sanitaire, et qu’en finalité, après des mois de patience, il écope d’une sentence amère, en l’occurrence, une hausse des prix des produits alimentaires, aussi incompréhensible que révélatrice d’un échec certain.

Les explications du ministère du Commerce, font revivre  dans la même vieille rengaine, qui brandit le déni, et rejette la pierre sur les autres. Ne reconnaissant pas les faits, et les cris de détresse des citoyens, le ministre de Commerce, n’a pas hésité à avancer que les prix produits de première nécessité n’ont pas augmenté, et en même temps, que les raisons de la flambée de certains produits est due à la hausse des matières premières sur les marchés internationaux.

Il est certain, que les consommateurs, sont invités à rationaliser leur consommation, et faire des efforts pour y soustraire ce qui est superflu.

Par ailleurs, ce ne sont évidemment pas ces arguments, qui vont apporter du réconfort pour les salariés et les journaliers qui touchent le SMNG, et n’ont qu’une poignée de dinars pour subvenir aux besoins vitaux  de leurs familles.

Ce ne sont certainement pas ces explications qui vont convaincre les milliers de pères de familles, qui ont encore cru les paroles des élus qui ont affirmé, que le sachet de lait sera disponible, mieux conditionné, que les marchés de gros seront régulés, et que d’autres seront inaugurés, que le spéculateurs seront mis hors d’état de nuire, et que le consommateur sera plus protégé.

En lieu et en place, ce qui a été un cauchemar en 2020, se sont les prix du sucre, de l’huile, des pâtes des dérivés du lait, apparemment, pas nécessaire pour les foyers, qui ont subitement augmenté à l’entame de la nouvelle année.

Cette dernière devait s’annoncer sous le signe du renouveau et de la rupture avec les démons du passé, et en harmonie avec la volonté du peuple à changer les choses. Une volonté inscrite en priorité nationale, et hautement soutenue par le président de la république à travers des engagements et des décisions courageuses, qui auraient du déjà marqué le quotidien des algériens.

Et ce notamment à travers des réponses efficaces à leurs préoccupations, et non pas une exposition qui n‘apporte aucun changement à leurs situation.

Il est bien entendu, que les grandes failles laissés par une gestion chaotiques qui a duré des décennies, ne peuvent se régler en un tour de baguette magique, mais il ne demeure pas moins, qu’à travers la volonté de l’Etat à conférer toute la latitude aux responsables pour agir, une année aurait dû permettre aux responsables, de sortir des discours qui évoquent plus les problèmes que les solutions.

Cet état de fait renseigne incontestablement sur une gestion à deux vitesses, ou d’une part, les décisions de l’Etat s’inscrivent dans l’urgence de renverser la vapeur, et de passer à une étape supérieure, et d’autre part, l’incapacité de certains ministres s’inscrit en argument de faiblesse devant les défis à relever. En tout état de cause, ce sont les citoyens qui vont encore payer la facture.

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