Accueilla deuxRelance économique : Pas de place pour les incompétents

Relance économique : Pas de place pour les incompétents

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Après l’éloignement du spectre de l’impasse politique, avec le retour du président de la République, et la reprise et la mise en œuvre des points centraux du processus constitutionnel, avec la signature des amendements de lois fondamentales du pays, on entend faire gronder les engrenages de la machine économique.

En l’espace de quelques jours, plusieurs fronts ont été ouverts pour annoncer la relance de l’économie nationale. Passer à la vitesse supérieure en matière concrétisation des engagements annoncés, n’est plus une vie de l’esprit, l’État a décidé de mettre les bouchées doubles, et la nouvelle année s’annonce sous le signe du changement tant attendu. Dans ce sillage, le plan de relance économique est sans surprise, les problèmes et les obstacles du passé sont les mêmes, et se posent aujourd’hui plus ardemment, du fait que la gestion de quelques stratégiques durant cette année charnière, n’est pas à la hauteur des attentes et des préoccupations des citoyens, comme cela a été relevé par le président de la république , après avoir eu connaissance des différents rapports et bilans d’exercice des différents départements. Si les secteurs du soutien aux jeunes, des startups, et de l’industrie pharmaceutique, ont brillé par des résultats probants, d’autres départements se trouvant au cœur des défis à relever , tel que la gestion de zones d’ombres, et le secteur bancaire, et l’Industrie  entre autre, n’ ont pas réussi à marquer 2020 de signaux de changements prévus.

En toute vraisemblance, il est indéniable  que la répercussion des décisions et des mesures gouvernementales pour acter un réamorçage efficient de l’activité économique, doit se ressentir au niveau des institutions et administrations, notamment locales. Se sont les collectivités locales qui sont tenues de concrétiser les nouveaux programmes, en vue d’impacter la vie des citoyens de façon à ce que la confiance entre les citoyens et l’état soit rétablie, et puisse intervenir dans l’atteinte d’un consensus sur la vision et les orientations économiques nouvelles.

Or, il semblerait que la courroie de transmission entre la sphère de décision et la base ne fonctionne pas correctement, et reflète une incompréhension de certains élus locaux, du principe de l’édification de la nouvelle Algérie. C’est précisément à ce niveau ou le bat blesse  , dans la mesure ou des actions préparatoires au lancement de réformes, ont accusé des retards qui vont l’oppose de la volonté politique, notamment dans l’avancement dans la numérisation des institutions et des organismes  financiers, tel que les banques , les douanes et administration fiscale, ou les pratiques anciennes subsistent et font un tort incommensurable aux intérêts des citoyens et des entreprises. 

Sur ce constat controversé qu’ont été prises les nouvelles instructions, dont le maître mot n’est autre, qu’ « accélérer », l’application des mesures émises durant l’année dernière, pour passer aux nouveaux paradigmes de gestion. Des directives claires et précises, ont été données, pour que les feuilles de routes présentées, soient mises en œuvre en urgence, notamment, dans l’exploitation minière, des matières premières telles que le fer, le phosphate, et l’or, dans le redressement du fonctionnement du système des subventions, et du système bancaire, la facilitation de l’accès au foncier industriel et touristique. Des dispositions qui retrouvent un ancrage juridique dans les récents amendements de lois, orientés vers un renouveau économique, synonyme d’indépendance de la rente pétrolière.

Autrement dit, sous l’obligation de résultats et de concrétisations des engagements de l’État, les responsables des secteurs dont la gestion n’a pas été à la hauteur des défis qui attendent d’être relevés, pourraient faire l’objet d’éviction lors du prochain conseil des ministres. Une mesure qui se confirme de plus en plus et qui acte la rupture avec l’impunité dont jouissaient les anciens responsables, et qui se présente comme condition incontournable pour ne pas retomber dans les affres de l’inefficacité et de l’incompétence qui ont conduits le pays au bord du précipice. 

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