AccueilActualitéNationalLe général Toufik "en convalescence" dans une clinique militaire depuis trois mois

Le général Toufik « en convalescence » dans une clinique militaire depuis trois mois

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Le général à la retraite et ancien chef du renseignement algérien, Mohamed Mediene, dit Toufik, se trouve, depuis trois mois, « en convalescence » dans une clinique militaire « externe ».

L’information a été révélée, ce jeudi 24 décembre 2020, par son avocat Me Farouk Ksentini au journal saoudien Al Shark Al Awsat. Selon Me Ksentini, le général Toufik « se trouve dans une clinique militaire externe, depuis trois mois, où il a subi une intervention chirurgicale. Il est actuellement en convalescence, malgré son statut légal de prisonnier ».

Pour rappel, le général Toufik, le général Athmane Tartag, Said Bouteflika (frère ex-conseiller d’Abdelaziz Bouteflika), et la secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, ont été arrêtés en mai 2019.

Après leurs procès en première instance au tribunal militaire de Blida qui les a condamnés a 15 ans de prison ferme en septembre 2019. Les peines ont été confirmées en appel le 10 février dernier par la Cour militaire de Blida contre Toufik, Tartag et Said Bouteflika. Alors que Louisa Hanoune a vu sa peine réduite à  trois ans de prison dont 9 mois fermes, et elle a été remise en liberté depuis cette date. Ils étaient accusés d’avoir fomenté un « complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée » suite à une réunion qu’ils avaient tenue fin mars 2019 à Alger en plein soulèvement populaire contre le cinquième mandat de Bouteflika

La Cour Suprême a accepté le 18 novembre dernier le pourvoi en cassation du procès de Said Bouteflika, le général Toufik, le général Tartag et Louisa Hanoune. De ce fait, un autre procès en appel sera programmé à la Cour militaire de Blida pour rejuger les quatre personnes avaient affirmé les avocats des condamnés.

A ce propos, Me Ksentini a indiqué au journal saoudien que le nouveau procès devrait se tenir le mois prochain, ajoutant que les chefs d’inculpation pour lesquels étaient condamnés les quatre prévenus « ne sont pas confortés par des preuves tangibles ».

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