AccueilActualitéNationalAnniversaire de l’élection du président Tebboune : L'année de tous les paradoxes

Anniversaire de l’élection du président Tebboune : L’année de tous les paradoxes

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L’anniversaire d’investiture du président Tebboune, intervient dans des circonstances particulières, marquée par la maladie du président, et son absence pour traitement. Qui aurait dit qu’au 12/12/2019 alors que le président annonçait ses 54 engagements pour faire émerger la nouvelle Algérie, qu’un tel scénario, aux allures de malédiction sur  le palais d’El Mouradia , allait empêcher le processus de sortie de crise de s’achever en réussite , par la signature et la mise en application de la nouvelle constitution. Un point nodal de la situation actuelle, sur lequel ont été échafaudées toutes les théories, celle du complot en premier. Il  n’en demeure pas moins cependant, que les communications de la présidence font état d’un retour éminent du président au pays, rassurant la population sur le parachèvement du travail effectué durant cette année, par la signature des deux lois adoptées celle des finances et de la constitution.

Une situation paradoxale, ou d’un côté se dresse sans ambiguïté les parois d’une nouvelle gouvernance sur laquelle se sont adossés les bourgeons d’un état de droit à travers la satisfaction des revendications de la constatation populaire, le respect des engagement même si certains ont connu un retard induis par la crise sanitaire, le rétablissement du dialogue avec tous les acteurs de la scène politique, économique et sociale, et en priorité une lutte implacable contre la corruption, le tout entériné par les dispositions de la nouvelle loi fondamentale du pays.

D’un autre côté, cette situation a donné naissance à un climat délétère ou se conjugue en bon ménage, doute, supputation et manipulation. Dans la mesure dictée par les réseaux sociaux, et des différentes positions de nébuleuses vacillant entre les conglomérats pseudo démocrates et islamistes, ou des amours platoniques, survolent une scène politique malade  en phase de reconfiguration profonde.

Un dilemme pour le citoyen, qui après avoir subi une nuée de rebondissement et de changement capitaux,  de la chute de l’ancien système à l’adoption de la nouvelle constitution, passant par l’institutionnalisation du Hirak et l’intensification de la lutte contre la corruption, se retrouve confronté à une vérité indéniable, en l’occurrence celle des effets de la crise sanitaire qui ont affecté autant le pays que sa présidence, mais également face à un  choix cornélien, celui d’opter pour la valorisation des acquis réalisés durant cette année de nouvelle gouvernance, en l’occurrence la réhabilitation d’un peuple en tant qu’acteur politique à part entière, l’amendement de la constitution, et notamment après avoir frôlé la perte de la souveraineté nationale, durant la période d’errance qui a précédé l’organisation des élections présidentielles.

D’autre part, l’autre option consiste à donner crédit aux résolutions extérieures  et internes, qui appellent à reconnaître l’échec de l’Algérie, et la non légitimité de son nouveau gouvernement, insistant avec force sur un retour à l’option de la période de transition qui ne peut que conforter les positions et les agendas de ceux qui œuvrent à ce que l’Algérie soit condamnée à connaitre le même sort que ses voisins, en se soumettant à l’ordre établi par les milices de l‘impérialisme et leurs ramifications dans toutes les régions riches de la terre.

Autrement dit, les hurlements de loups affamés, tels que sont les intervenants de la toile établis à l’étranger, appellent à réduire à néant les sacrifices et les compromis concédés autant par le peuple que par l’Etat en vue de sortir le pays de la crise, pour tendre les bras ouverts aux seules hypothèses des mercenaires, qui en crevant les écrans tout les jours, pour semer le doute et la discorde, font le bonheur du Makhzen et de l’Etat sioniste, mais en oubliant que devant leurs jacasseries, l’année qui vient de s’écouler est pétrie de faits  et de réalités irréfutables, fussent elles insuffisantes pour crier victoire. 

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