AccueilLa uneRévision de la constitution : que sera l’Algérie post- referendum

Révision de la constitution : que sera l’Algérie post- referendum

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A la veille de la clôture de la campagne référendaire, les esprits s’échauffent, et les regards demeurent braqués sur le dénouement de la révision de la constitution, qui constitue le rendez vous déterminant pour l’édification de la nouvelle république.

Tout l’interrogation demeure dans l’engouement que suscitera cette échéance auprès des citoyens, et par conséquent, déterminera le taux de participation à ce referendum. Il apparait cependant selon les interventions et les actions des animateurs, que la classe politique, et la société civile, que la mobilisation sera à la hauteur de la volonté du changement prônée par le discours officiel. Cependant, il lieu d’entrevoir l’émergence des deux scenarios, en l’occurrence, une confirmation populaire du passage de cette révision, ou la non adhésion a ce projet.

Dans le premier cas, il est à considéré que le vote par « oui » à l’amendement de la loi fondamentale, donnera le coup d’envoi, et marquera l’acte de naissance d’une nouvelle République, dont les premiers actions seront dirigées vers la rupture avec les anciennes gouvernances, et le lancement des réformes profondes. C’est précisément à ce niveau que réside toute l’importance de cette révision, qui n’aura de la valeur, qu’a travers l’application et la mise en place effective des articles et des nouvelles dispositions, venues pour bannir un ordre établi par la Nomenklatura de l’ère bouteflikiste.

Un travail de longue haleine, qui nécessite l’engagement de toutes les forces vives du pays, pur venir à bout des réseaux de la corruption, de la bureaucratie et du mercantilisme.

Pour ce faire, il est incontournable de mettre en ligne de mire les fondements d’une relation crédible et foncièrement basée sur la confiance, entre gouverneurs et gouvernés.

Dans cette optique, si la mouture finale de la révision constitutionnelle, se base essentiellement sur la préservation des droits et des libertés de tout un chacun, il n’en demeure pas moins, que les devoirs et l’engagement à opérer le changement passent également par l’engagement à remplir les devoirs envers la nation.

Autrement dit, il s’agit d’un nouveau départ, qui met en scène, en plus de la concrétisation des promesses électorales et la réalisation des reformes programmées, l’engagement des citoyens, autant que les pouvoirs publics à regarder dans la même direction et d’éviter les discordes de toutes formes et de tout bord, en mettant au dessus de toute considération l’intérêt général et la préservation de la souveraineté nationale.

Ceci dit, il est important de respecter toutes les positions. Ceux qui n’adhérent à cette vision seront logés à la même enseigne que les autres, et n’auront qu’faire valoir leurs positions lors due referendum, dans la mesure où le dernier mot reviendra au peuple.

Ce n’est qu’à travers la transparence des urnes que sera fixé le sort du pays, et non pas par le biais de la provocation, du dénigrement, et de tensions stériles, qui durant longtemps ont été les méthodes de l’ancien régime.

Par ailleurs, si la révision  de la constitution ne convainc pas les algériens, et que le referendum se solde par un vote négatif, il y’ a lieu de s’attendre à une longue période d’errance, en attendant de trouver les solutions de sortie de cette crise.

Un retour à la case de départ, qui pourrait s’avérer lourds de conséquences, dans la mesure ou touts les acquit réalisé à travers la contestation populaire, et issue des multiples concertations qui ont touché toutes les parties concernées.

D’autant plus qu’il sera difficile d’entamer les réformes et les changements prévues, sans les bases juridiques et surtout sans les effets des nouveaux articles contenus dans la nouvelle constitution.

Il est indéniable, que devant les dangers et les tentatives de mette les pays à genoux, qui se multiplient et devient plus acerbes à chaque fois que l’Algerie s’approche  d’un dénouement positif, indiquent que pour l’heure, il est plus judicieux de remettre les différends et les divergences d’opinion à un agenda ultérieur, en vue de permettre au pays d’entamer la correction de plusieurs décennies de despotisme  et dictature.

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