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Traité de « fils de Harki » : Me Mokrane Ait Larbi répond à Kamel Rezig

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Neuf (9) mois après, l’avocat Mokrane Ait Larbi, est revenu, ce mardi, sur les propos tenus à son égard et d’autres personnes par Kamel Rezig, actuel ministre du Commerce.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Me Mokrane Ait Larbi a rappelé que Kamel Rezig, l’a traité lui, Me Mostefa Bouchachi, Me Zoubida Assoul, le militant politique Karim Tabbou et l’activiste Samir Belarbi, de fils et fille de « Harkis ».

Selon Me Ait Larbi, Kamel Rezig a partagé en date du 3 janvier 2020 sur sa page Facebook une publication dans laquelle il a écrit : « Celui qui n’a jamais vu de sa vie des Harkis, qu’il regarde ces visages pourris, car ils représentent les fils de Harkis ». L’avocat a précisé que l’actuel ministre a accompagné son texte avec des photos de lui, Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul, Karim Tabbou et Samir Belarbi qu’il a traité de fils et fille de Harkis.

« Mon père et le père de Mostefa Bouchachi sont des martyrs de la guerre de libération et ils ont tout sacrifié, à commencer par leurs vies. Les pères de Zoubida Assoul, de Karim Tabbou et de Samir Belarbi ne sont pas des Harkis comme les décrits le ministre », a précisé Me Ait Larbi.

« Le ministre, qui soutient le régime, a le droit de nous critiquer parce que nous représentons l’opposition réelle que chacun de nous a démontré durant son parcours de lutte, qu’elle soit de longue ou de courte durée », a écrit Me Ait Larbi, en ajoutant que « personne n’a le droit de traiter de Harkis, les martyrs de la guerre de libération tombés en martyrs, pour que vive l’Algérie ».

L’avocat a souligné que la défense des martyrs n’est pas le monopole de leurs enfants car ils sont « un patrimoine commun au peuple algérien ». Me Ait Larbi a appelé à la prise des mesures nécessaires contre le ministre qui a traité les martyrs de la révolution algérienne de Harkis.

« En ce qui nous concerne, après concertation, nous prendrons une position collective dans le cadre de la loi contre cette personne », conclut Me Ait Larbi qui laisse entendre qu’une action en Justice sera engagée.

 

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