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Industrie automobile : Un taux d’intégration de 50% sera exigé en cinq ans

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Un taux d’intégration de 50% sera exigé en cinq ans dans l’industrie automobile, a annoncé, mercredi, le ministre de la communication, porte-parole officiel du gouvernement, Ammar Belhimer, dans une déclaration à l’ENTV à l’issue de la réunion du gouvernement.

« Le projet de décret présenté par le ministre de l’Industrie vise à développer un réseau de sous-traitance dense pour arriver à un taux d’intégration locale élevé », a expliqué Belhimer avant de préciser qu' »un taux d’intégration progressif qui atteindra 50 % au bout de la 5e année ».

Pour rappel, en février dernier, le ministre de l’industrie, Ferhat Ait Ali Braham avait révélé dans un entretien à l’agence officielle APS que le nouveau cahier des charges relatif à l’industrie automobile en Algérie, exigera de l’investisseur un taux d’intégration initial de 30% ainsi qu’un apport initial en capital égal ou supérieur à 30% de l’investissement.

Lors de la réunion présidée par visioconférence par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le gouvernement a endossé les deux projets de décrets exécutifs fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules et de concessionnaires de véhicules neufs ainsi que les cahiers des charges y afférents.

Le projet de décret fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules et le cahier des charges y afférent vise à « définir une nouvelle stratégie pour l’industrie de montage de véhicules en rupture avec l’approche rentière adoptée jusque-là, et qui a été préjudiciable aux ressources de l’Etat et aux intérêts des consommateurs », a précisé un communiqué des services du Premier ministre.

Pour l’importation de véhicules neufs, le projet de décret fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs et les cahiers des charges y afférents, introduit, pour sa part, « de nouvelles mesures visant à instaurer plus de rigueur dans l’opération d’octroi de l’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire notamment celles visant à protéger plus efficacement le consommateur ».

La protection du consommateur se fera par « la mise à sa disposition d’un produit fiable sur le plan technique et de sécurité » tout en limitant l’incidence de ces importations (de véhicules) sur les ressources en devise du pays, soutient le communiqué. Les deux projets de décrets exécutifs ont été présentés par le ministre de l’Industrie lors de cette réunion.

Lors du Conseil des ministres présidé dimanche dernier par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, ce dernier a instruit le ministre de l’Industrie, de publier avant le 22 juillet courant les deux cahiers des charges relatifs à l’industrie automobile et à l’importation de véhicules neufs.

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