Si les propos de la cheffe de fil du parti français d’extrême droite, ont suscité une grande polémique et des réactions en chaîne au sein de la classe politique algérienne, ils ont cependant le mérite, d’avoir révélé un début de consensus, autour de l’impératif de renforcer le front intérieur.
Toutefois rien ne peut expliquer la violence de ses attaques, sinon l’habituelle débilité à vouloir, et ce durant des siècles, croire à l’existence de races supérieures et de races inférieures d’êtres humains. L’une des doctrines phare de ce courant, qui a longtemps servi de support aux actes barbares et immondes infligés à la population algérienne durant la colonisation, et pour les quelles des excuses ne seraient que justice rendue à la mémoire de ceux qui se sont battus et qui sont tombés au champ d’honneur pour leurs patrie.
Mais ce n’est pas le son de cloche qu’entonnent certains courants hybrides, nés sous x durant la période post coloniale, pour maintenir le prolongement de ce dogme, qui finalement n’abandonnera jamais l’objectif de se réapproprier ce qu’il considère comme une perte; « l’Algérie française ».
Une chimère qui continue d’alimenter toutes les ambitions cette horde de loups affamés, qui n’a pas compris que les moments critiques qui caractérisent, la conjoncture difficile que traverse l’Algérie depuis plus d’une année, sont les signes d’une nouvelle naissance, qui intervient pour mettre fin à une gouvernance despotique, ou au nom de l’argent sale, les dirigeants étaient prêts à vendre leurs pays, et a en assurer la livraison. il ne s’agit nullement d’une période vulnérable, ou les effets des méthodes goebbelsiennes de manipulation ne peuvent détourner de son objectif, la vraie raison d’être de la contestation populaire, ou, bâtir une nouvelle Algérie, ne signifie pas détruire l’Etat et la République.
Il est clair, que le chemin est long vers la réussite de tous les chantiers lancés, notamment dans l’ombre de la crise sanitaire, qui représente un réel facteur de retardement des objectifs à atteindre, et dont le plus important, est sans conteste, celui d’établir un équilibre entre, la réussite du projet de révision de la constitution, répondre aux attentes du peuple, et relancer l’économie nationale. Une feuille de route, et un nouvel état d’esprit que la cheffe du FN, ne pourrait en soupçonner l’ancrage au sein de la population algérienne, d’où ses propos hideux, qui en réalité ne reflètent qu’un manque flagrant d’arguments politiques, et une maigre stratégie pour drainer un réelle base électorale.
En tout état de cause, le temps est venu, et les ingrédients d’une réhabilitation d’un front intérieur fort, sont biens présents. Ils s’articulent autour de la mobilisation qu’opposent les personnalités nationales et politiques, ainsi qu’une grande partie des formations politiques et du peuple, à l’encontre des agressions sournoises contre l’intégrité du pays et sa souveraineté. S’il existe de multiples points de discorde, et des conflits pour l’instant difficile à endiguer entre les algériens, il est certain que lorsqu’il s’agit de défendre l’honneur et l’histoire du pays, la force de riposte se meurt à la capacité de ce dernier à s’unir.