Des scientifiques britanniques prévoient l’explosion des cas de contaminations par le coronavirus (covid-19) en Afrique. Ils estiment à 450 000 le nombre de cas qui seront affectés par le virus d’ici le début du mois de mai prochain.
« Outre les victimes directes qui pourraient alors se chiffrer en dizaines de milliers, ce sont les effets secondaires qui inquiètent les chercheurs britanniques », explique le magazine hebdomadaire français.
« Un membre de l’équipe, Carl Pearson cité dans The East African évoque des « répercussions négatives sur les systèmes de santé avec l’interruption de traitement pour les patients non atteints, la perturbation des campagnes de médecine préventive, comme les vaccinations ». Plus largement, la crise pourrait cristalliser les faiblesses des systèmes de santé publique de pays africains. Des entreprises se sont mobilisées pour porter assistance aux gouvernants qui manquent d’équipements et ne peuvent guère compter sur leurs partenaires occidentaux se trouvant dans la même situation », rapporte encore Paris Match.
Le continent africain a enregistré jusqu’à présent seulement 9.000 cas confirmés atteints du coronavirus et 400 morts, mais, l’Afrique, affiche « un bilan en trompe-l’œil » qui ne rassure ni les experts, ni la communauté scientifique qui envisage avec inquiétude les effets d’une pandémie de Covid-19 sur le continent », selon Paris Match, qui relève qu' »après s’être propagé en Egypte puis en Algérie et au Nigéria, le virus frappe aujourd’hui 50 pays africains sur 54. »
Le bilan de cette pandémie semble anecdotique par rapport aux crises sanitaires qu’a vécues l’Afrique. Le magazine français rappelle que la crise du virus Ebola survenue en 2014 qui avait provoqué plus de 11.000 morts dans trois pays seulement : le Sierra Leone, la Guinée et le Liberia qui ne représentent que 25 millions d’habitants.