L’Association professionnelle des banques et des établissement financiers (ABEF) exhorte ses membres à la préférence nationale lors du transport maritime de marchandise.
Ainsi, les opérateurs algériens doivent « privilégier le recours au pavillon national », chaque fois que cela est possible. Ils sont, à cet effet, appelés à se rapprocher, en premier lieu, aux armateurs nationaux avant l’exécution de toute opération d’importation. Et ce, afin de vérifier l’existence de liaisons et dessertes maritimes avec les pays d’expédition.
De même, ces opérateurs sont « invités » à adopter en priorité l’Incoterm FOB, en vertu duquel ils sont obligés d’organiser le transport principal et de payer le fret maritime en dinars. Et ce, afin de promouvoir l’utilisation de la flotte maritime nationale, et de réduire le recours aux moyens de transport étrangers et, par conséquent, les dépenses en devises. Cette formule, déjà appliquée pour les kits de la téléphonie et de l’électroménager depuis le début du mois, se voit ainsi généralisée à l’ensemble des produits importés.
Rappelons que la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) ne couvre pas plus 10% du marché du transport des marchandises et ne contribue qu’à 2,5% des opérations d’importation au niveau nationale. Ce qui en résulte un manque à gagner considérable pour l’entreprise battant pavillon nationale et un surcoût important en dollars pour le trésor public.
