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Hirak/44e vendredi : « Il n’y a pas de légitimité » selon les hirakistes

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Au lendemain de l’investiture du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, les manifestants du Hirak ont de nouveau investi les rues de la capitale pour exprimer leur rejet des résultats du scrutin dernier et dénoncer « une mascarade électorale ».

En effet, l’élection du candidat Abdelmadjid Tebboune n’a pas convaincu le Hirak et l’appel du nouveau locataire du Palais d’El Mouradia continue à susciter la division au sein de la société civile et de la classe politique.

En ce 44e vendredi consécutif de mobilisation, les citoyens algériens ont battu le pavé pour dire clairement que leurs revendications ne sont toujours pas satisfaites. Les manifestants ont scandé « Makash esh-shar’iyya » (pas de légitimité), « Les généraux à la poubelle, et l’Algérie sera indépendante » ou encore « État civil et non militaire ».

De son côté, le vice-président de la Ligue Algérienne de défense des Droits de l’Homme (LADDH), a indiqué, sur son compte twitter, que des barrages filtrants ont été mis en place à Alger et à Oran. Le pouvoir tenterait ainsi d’empêcher la 44ème marche pacifique du Hirak « contre le système et le coup de force du 12 décembre ».

Il dénonce un nouveau dérapage du régime qui a « franchi le pas, dans sa politique de division du peuple algérien, après la fermeture d’Alger, c’est au tour d’Oran, ville fermée aux citoyens venus de Kabylie de Béjaïa et Tizi Ouzou », estimant que « désormais c’est le régime qui porte atteinte a l’unité nationale ».

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