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Sellal au juge : « vous devriez me remercier pour ce que j’ai fait »

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Le procès des deux ancien premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, d’anciens ministres du président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika et d’hommes d’affaires, poursuivis pour corruption liée au secteur automobile s’est ouvert ce mercredi 4 décembre 2019 au tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

Interrogé par le juge sur le cahier des charges élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb en 2014 pour être complété, l’ancien premier ministre, Sellal a indiqué que « jusqu’à présent, nous avons besoin de 230 000 voitures pour répondre à la demande nationale, et Bouchouareb a élaboré seul le cahier des charges ».

L’ancien premier ministre, Abdelmalek Sellal a indiqué que lorsque nous avons eu connaissance du cahier des charges élaboré par Bouchouareb, nous savions qu’il ne répondait pas aux conditions.

Questionné sur les avantages accordés aux constructeurs automobiles, notamment les avantages sur la TVA, l’ancien premier ministre a indiqué que les dossiers passaient par Andi et le Conseil National d’Investissement (CNI).

Il a rappelé que la plupart des avantages ont été accordés en 2018 et qu’il avait quitté le gouvernement, ajoutant qu’il n’a accordé aucun privilège à un homme d’affaires Mazouz.

Interrogé sur l’interdiction d’importer les véhicules pour mettre en place une industrie automobile, l’ancien premier ministre a indiqué qu’il y avait des manœuvres pour s’emparer du foncier, c’est pourquoi qu’il a décidé de suspendre les procédures. « Et je voulais organiser les choses pour faire de vrais investissements et installer des usines», a-t-il souligné.

Abdelmalk Sellal a affirmé au juge d’instruction ne pas avoir aucune autorité sur l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, précisant qu’il n’était que chargé de la coordination. « Je n’ai aucune autorité sur lui », a-t-il soutenu.

Il a affirmé au juge d’instruction avoir ordonné au ministre de l’Industrie de cesser d’accorder des licences à de nouvelles usines, et « vous devriez me remercier pour ce que tu as fait », a-t-il répondu.

Le juge d’instruction a rappelé à l’ancien premier ministre que les avantages accordés aux constructeurs automobiles s’élevaient à 2400 milliards de centimes. En réponse, l’ancien premier ministre a affirmé que les avantages ont été accordés par Ahmed Ouyahia en 2018.

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