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Soufiane Djilali à propos de la résolution du PE : « Oui à la solidarité des peuples mais pas à n’importe quel prix »

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Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a réagi jeudi sur son compte Twitter, à l’adoption par le Parlement européen (PE) d' »résolution d’urgence » sur l’Algérie.
« Le Hirak algérien a été utilisé par des députés de l’UE pour flatter leur propre électorat et non pas pour notre bien », a critiqué Soufiane Djilali.
« Oui à la solidarité des peuples mais pas à n’importe quel prix », a-t-il dit, ajoutant que « si l’Europe veut aider l’Algérie, elle devra faire en sorte que l’argent volé lui soit restitué. »

Le Parlement européen vote une résolution de soutien au Hirak

Le Parlement européen a voté massivement la résolution de soutien au Hirak, a annoncé ce jeudi 28 novembre 2019, l’euro-député français Raphael Glucksmann, sur son compte Twitter.

« Quand des millions d’Algériennes et d’Algériens se mobilisent pendant des mois pour la démocratie, ce ne sont pas les lobbies pétroliers ou gaziers qui doivent nous maintenir dans ce silence complice », a-t-il précisé dans le même tweet.

Il convient de rappeler que le Parlement européen a discuté ce jeudi matin de la situation politique qui prévaut en Algérie depuis le 22 février.

Pour le parlementaire européen la résolution de solidarité débattue aujourd’hui « n’est pas une ingérence c’est la fin d’une immense injustice », estimant qu’il était temps de montrer que nous sommes au côté du peuple algérien.

De son côté, la Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, estime qu’il est important que tous les acteurs à l’heure actuelle en Algérie puissent jouir des droits de l’homme que l’Algérie a ratifié.

Réaction de l’Algérie condamne une immixtion « flagrante » dans ses affaires internes

« Le Parlement européen, sur instigation d’un groupe hétéroclite de députés partisans, a pris l’outrecuidante liberté de statuer sur le processus politique en cours dans notre pays, au moment précis où les Algériens s’apprêtent à élire, en toute démocratie et transparence, un nouveau président de la République », a indiqué un communiqué du ministère des affaires étrangères publié par l’agence officielle.
Le département des AE a précisé que « les députés européens se sont même arrogés, toute honte bue, un droit d’exiger du Parlement algérien de modifier des lois que nos députés ont souverainement adoptées ».
« Par cette démarche, le Parlement européen a démontré son mépris, non seulement des institutions algériennes, mais également des mécanismes bilatéraux de consultation prévus par l’Accord d’association, y compris dans le domaine parlementaire », relève le communiqué, estimant que le Parlement européen « a surtout confirmé, à l’initiative des députés instigateurs, qu’il promeut désormais ouvertement leur agenda du chaos provoqué, qu’ils ont malheureusement mis en œuvre dans bien des pays frères ».
« Il est révélateur qu’un des parlementaires européens ait fait l’éloge de la colonisation qui aurait permis, selon lui, l’exercice de la liberté de culte durant les 132 ans de l’occupation coloniale de l’Algérie », déplore la même source.
« L’Algérie condamne et rejette dans le fond et dans la forme cette immixtion flagrante dans ses affaires internes et se réserve le droit de procéder à un examen général et attentif de ses relations avec l’ensemble des institutions européennes, à l’aune de ce que ces institutions confèrent effectivement aux valeurs de bon voisinage ouvert, de coopération franche et de dialogue mutuellement respectueux », conclut le communiqué du MAE.
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