AccueilLa une41e vendredi : Début de la marche à Alger

41e vendredi : Début de la marche à Alger

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Les algériens s’apprêtent à marcher pour le 41e vendredi consécutif contre le système à travers le territoire national.

Les premiers manifestants qui sont des centaines sillonnent en ce moment les rues d’Alger en attendant le ralliement de la marche des manifestants des autres quartiers en début d’après-midi.

Les manifestants déjà sur place scandent des slogans hostiles au pouvoir et à l’élection présidentielle du 12 décembre. « Faire avorter le vote est un devoir national », scandent-ils.

Les manifestants scandent également « Etat civil et non militaire ».

La police a tenté de disperser les manifestants,en tirant du gaz lacrymogène et a procédé à des arrestations parmi les manifestants.

Cependant le calme est revenu après la charge des policiers.

Le 41e vendredi intervient après le vote jeudi par le Parlement européen d’une « résolution » de soutien au Hirak, qui a suscité des réactions de la scène politique nationale et des autorités du pays.

Le ministère des affaires étrangères a condamné et rejeté hier une immixtion « flagrante » du Parlement européen dans les affaires internes de l’Algérie.

Le 41e vendredi intervient également à deux semaines de la Présidentielle contestée par le Hirak. Après deux semaines de campagne électorale, les cinq candidats en lice pour le scrutin présidentiel trouvent toujours des difficultés à aller au contact des citoyens pour expliquer leur programme.

Ils font en effet campagne en terrain hostile marqué par les rassemblements de protestations un peu partout sur le territoire national.

Mercredi à Bouira, un rassemblement contre le meeting du candidat Ali Benflis s’est transformés en affrontements entre les forces de l’ordre et les citoyens. On déplore selon des sources locales au moins 40 blessés parmi les manifestants.

La vague d’arrestation et de condamnation se poursuit

Depuis le début de la campagne électorale le 17 novembre, des dizaines de manifestants anti-élection ont été arrêtés et plusieurs ont été condamnés à de la prison ferme dans plusieurs wilayas.

Hier, la vague d’arrestation et de condamnation s’est poursuivie. Le bédéiste oranais Abdelhamid Amine dit « Nime » a été placé en détention provisoire par le tribunal de Cité Djamel d’Oran, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook.

Le CNLD a informé également que Mohamed Khaouani a été convoqué par la police et placé en détention par le tribunal de la ville de Tlemcen. Le mis en cause a « refusé même de répondre aux questions du procureur ». est accusé d' »atteinte au moral des troupes, incitation à attroupement et atteinte à corps constitué ».

Durant la même journée de jeudi, un rassemblement des membres des familles des détenus du Hirak a été empêché par la police à Place Audin (Alger Centre). Plusieurs personnes ont été arrêtées. Le soir même, l’opération El Mehres (mortier) a été empêchée par le dispositif impressionnant déployé au centre de la capitale. Plusieurs interpellations ont été opérées.

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