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Recul sensible des recettes des hydrocarbures en 2019

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Les recettes pétrolières ont enregistré un recul sensible durant les neuf premiers mois de l’année 2019, a fait savoir, dimanche, le ministre de l’énergie Mohamed Arkab, devant les membres de la Commission des finances et du budget à l’APN dans le cadre du projet de Loi de finance  (PLF)2020.

Arkab a précisé que ces recettes ont atteint les 24,6 milliards USD fin septembre 2019 contre 29 milliards USD durant la même période en 2018, soit une baisse de plus de 15%.

Rappelant que le prix moyen de pétrole algérien avait atteint, fin septembre 2019, les 65 USD/ baril contre 72 USD durant la même période en 2018 soit une baisse de 11%, il a précisé que, la valeur de la fiscalité pétrolière est restée stable de fin septembre 2018 à la fin septembre 2019 d’une valeur de 2.016 mds DA soit une réduction de 0,5%.

Arkab a fait état d’une d’une baisse de 2% de la production nationale en matière d’hydrocarbures, qui a atteint 140 millions de TEP (fin septembre 2019) contre 143 million TEP durant la même période en 2018.

Selon le ministre, cette hausse s’explique par l’augmentation ayant touché tous les produits dont ceux pétroliers (22%) outre le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) (+11%). Les importations ont baissé à 67 millions TEP fin septembre 2019 contre 74 millions TEP durant la même période en 2018, soit une baisse de 9%.

Concernant l’activité exploration, Arkab a indiqué que Sonatrach avait effectué jusqu’à la fin septembre 2019 treize (13) explorations, ajoutant que la demande nationale en matière de Gaz naturel a connu une hausse durant les neuf premiers mois de 2019 où la consommation a touché les 34 mds M3 soit une augmentation de 4% par rapport à la même période en 2018.

La demande interne en gaz et en produits pétroliers en hausse de plus de 7%

La demande interne en gaz et en produits pétroliers a connu une grande croissance supérieure à 7 %, entraînant à l’horizon 2025-2030, un déficit structurel entre l’offre et la demande sur le marché national impactant négativement les engagements du pays envers les clients étrangers.

Pour ce qui est de l’énergie électrique,  le ministre a fait savoir que la puissance maximale appelée (PMA) avait atteint 15.656 MW (fin septembre 2019), soit une hausse de 14% par rapport à la même période de l’année dernière.

Plus précis, il a indiqué que la production électrique nationale s’était élevé à 18.000 MW fin septembre 2019, ajoutant que, la couverture en électricité avait atteint, fin 2018, près de 99% en raccordant 9,3 millions logements avec un taux de raccordement en Gaz de 62%, (5,6 millions logements raccordés).

Cependant, Arkab a assuré que le ministère de l’Energie poursuivra la finalisation de ces programmes tracés en fonction du budget annuel. « Les coûts financiers pour la couverture des besoins relatifs aux réalisations prévues, consistant en le raccordement de 70.000 logements en électricité et de 250.000 autres en GAZ, est estimé de 30 MDS da », a-t-il indiqué.

Cette situation implique une hausse de la production du pétrole et du gaz

Défendant le projet de loi sur les hydrocarbures adopté par le conseil des ministres, le ministre a estimé que, cette situation, de baisse des recettes des hydrocarbures, augmentation de la consommation interne en énergie, implique une hausse de la production du pétrole et du gaz.

Arkab a précisé que le projet de loi régissant les activités des hydrocarbures proposé par le Gouvernement vise à surmonter ces difficultés à travers l’encouragement et le renforcement du partenariat pour l’augmentation des efforts d’exploration et la hausse des réserves du pays afin d’assurer, à long terme, la sécurité énergétique.

Le ministre de l’Energie a déclaré que la demande en gaz naturelle est en constante augmentation et que les réserves gazières du pays font l’objet de contrats d’exportation à l’horizon 2030.

Selon lui, c’est pour cela qu’il est impératif de développer les réserves existantes et d’explorer les nouvelles pour assurer les besoins du marché national, et qu’il y a nécessité de ré-élaborer les textes législatifs gérant ce secteur en l’enrichissant rapidement pour attirer de nouveaux investissements et les technologies de pointe en faveur de la relance de l’économie nationale, la création de richesse, la satisfaction des besoins des citoyens et la création de l’emploi.

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