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Crise politique : les grands pas du panel de dialogue

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A l’heure, ou l’impasse politique qui frappe le pays de plein fouet, continue  à noircir les rêves de millions d’algériens, ou les récents appels à la désobéissance civile, révèle avec force la véhémence de leurs commanditaires, et ou se réunir autour d’une table de concertation pour réfléchir sur les solutions de sortie de crise, relève désormais de l’exploit, l’instance du dialogue et de médiation ne fléchit pas devant les obstacles, et inscrit au rythme du respect de ses promesses, des pas certains vers un terrain de concertation ou l’espoir de rassembler toutes les tendances de la scène politique et civile se profile, timidement mais surement. Le conseil des sages est né, ce samedi, comme cela  a été annoncé, mercredi. Le premier gage de crédibilité et de confiance est mis sur la table par l’instance, la première promesse faite aux algériens, a été honorée. L’espace pour s’exprimer et faire valoir ses droits est désormais ouvert à tous les citoyens.

Un espace que les étudiants, qui ont rejoins la rencontre, n’ont pas hésité à occuper pour passer un message fort, celui de la dénonciation des syndicats qui ne les représente pas, le rejet du dialogue avec le gouvernement Bensalah, considéré comme illégitime, et l’impératif de se diriger vers un régime civil et non militaire. Il faut dire que, bien que houleuux, le dialogue tant espéré, semble s’entamer déjà à la naissance de la commission consultative, sous le poids de suspicion et de doute envers les membres de l’instance, l’accusant de suivre les directives du pouvoir, en vue d’appliquer sa feuille de route. C’est du moins ce qui ressort des derniers rebondissements de la scène politique, et pousse le coordinateur de l’instance à réitérer la position de cette dernière et sa mission, affirmant que « l’instance ne suit aucun programme préétabli, et n’œuvre qu’à rassembler tous les acteurs politique, et écouter toutes les propositions pour aller vers l’organisation de la présidentielle dans une démarche consensuelle ».

La conférence national de dialogue annoncée pour la fin de l’année

Comme les divergences d’opinion, peuvent s’avérer les raisons d’être du dialogue, à contrario, les préjugés et les accusations toutes faites, ne peuvent que tuer dans l’œuf les  chances d’installer un réel échange d’idées entre les algériens, ou les grands dossiers, les grandes failles héritées d’une longue période de gestion despotique, qui à conduit le pays au bord du précipice, et ses architectes droit à la prison d’El Harrach,  peuvent être traités , et non manipulés pour quelque desseins que ce soit. C’est donc avide de clarté et de transparence, que le peuple rejette toute discussion pou l’heure. C’est là  toute la problématique à laquelle devra faire face la commission consultative fraîchement installée. Mais d’ores et déjà, le comité des sages annonce la couleur, en annonçant la tenue de la conférence nationale de dialogue, avant la fin de l’année, et pour laquelle karim younes à révélé la volonté de son instance à mettre en place une charte d’honneur, ou les candidats s’engageraient à respecter et appliquer les recommandations issues de la conférence, précisant que cette dernière et conditionnée  par l’application des mesures d’apaisements.

Par ailleurs, l’instance consultative qui pour l’instant compte une quarantaine de personnalités,  notamment l’ancien président du conseil constitutionnel sous Liamine Zeroual, Abdelaziz Bouchair, les trois anciens ministres de la jeunesse et des sports Aziz Derouaz, Mouldi Aissaoui et Kamel Bouchama.

L’ancien ministre Abdelaziz khellaf aussi bien  que la présence remarquable du cinéaste Slimane Benaissa, des professeurs universitaires dont Laraba, Louber et Benyahia, le président de l’association Machaâl Al Chahid et celui de celle des condamnés à mort, le président du syndicat des magistrats et celui de l’ordre des médecins algériens. Le monde des Affaires est aussi est représenté par Saïda Naghza, présidente de la confédération générale des entreprises algériennes (AGEA),  se veut être  une force de proposition pour l’instance, et un organe complémentaire, à même d’apporter un grand appui en matière d’écoute et d’échanges entre les algériens.

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