Selon les dernières statistiques sur les inscriptions, en 2017/18, 460 étudiants algériens fréquentaient l’université au Royaume-Uni, ce qui représente une augmentation significative par rapport à il y a trois ans, indique Studying-in-UK.org.
Au moment où le pays est confronté à une transition politique difficile, ses étudiants sont clairement attirés par les perspectives d’étudier à l’étranger. Parmi les pays étrangers dont les universités attirent particulièrement les étudiants algériens, il y a bien le Royaume-Uni.
Les données officielles sur les inscriptions fournies par 183 établissements d’enseignement supérieur agréés au Royaume-Uni montrent que 460 étudiants algériens ont été inscrits au cours de la dernière année universitaire. En tant que tel, ce nombre représente une croissance incroyable par rapport à il y a seulement trois ans, alors que 275 étudiants algériens fréquentaient l’université au Royaume-Uni.
Sur un total de 460 étudiants algériens étudiant au Royaume-Uni en 2017-2018, 395 d’entre eux étaient inscrits en Angleterre. Les universités écossaises abritaient 50 étudiants algériens, le pays de Galles 10 personnes et aucun étudiant algérien en Irlande du Nord.
Selon les niveaux d’études, le rapport statistique a révélé que la plupart des étudiants algériens poursuivaient des études de troisième cycle. L’année dernière, 305 étudiants algériens étudiaient pour un diplôme de troisième cycle au Royaume-Uni, contre 155 pour un diplôme de premier cycle.
À l’heure actuelle, le Royaume-Uni est la deuxième destination d’études la plus populaire au monde. D’après des enregistrements officiels, plus de 458 000 étudiants étrangers étaient inscrits avec des étudiants résidents dans des universités britanniques.
À la suite du vote sur le Brexit en juin 2016, les universités britanniques ont continuellement exprimé leurs préoccupations face à une possible perte du marché international de l’enseignement supérieur. Bien que les inscriptions internationales n’aient montré aucun signe de déclin important pour le moment, les dirigeants d’universités et les experts en éducation craignent que cet effet n’apparaisse à long terme.
Conformément à cet objectif, ils font pression sur le gouvernement pour qu’il revoit les politiques en matière de visas pour les étudiants et construise également des campus à l’étranger où les étudiants internationaux puissent obtenir un diplôme britannique reconnu. Ce dernier a semblé jusqu’à présent très efficace avec plus de 700 000 étudiants étrangers qui étudient pour obtenir un diplôme britannique dans un campus situé ailleurs qu’au Royaume-Uni.
