Invité par Karim Younès à intégrer le panel des personnalités mandatées pour mener le dialogue et la médiation pour une sortie de crise, la Moudjahida Djamila Bouhired a réitéré, ce lundi, son refus d’y participer, selon le journaliste Arezki Ait Larbi connu pour être proche de la Moudjahida.
« Le nom de Djamila Bouhired a été cité une nouvelle fois dans la liste des personnes sollicitées pour intégrer le « Panel » de dialogue. La position de principe de l’icône de la Révolution algérienne exprimée le 17 juillet reste inchangée », a écrit Arezki Ait Larbi sur sa page Facebook.
Le 17 juillet dernier, Djamila Bouhired alors citée dans une liste de personnalités publiée par le Forum civil pour le changement (FCPC) à sa tête Abderrahmane Arar, elle répliqué dans un communiqué par lequel elle a démenti sa participation au dialogue.
« J’ai appris avec stupéfaction que mon nom figurait sur une liste de personnes, chargées d’organiser un dialogue entre le pouvoir et le mouvement populaire.
Je tiens à apporter les précisions suivantes :
1- Personne n’a demandé mon avis et je n’ai donné mon accord à personne.
2- Je ne peux faire partie d’un groupe de personnes, dont certaines ont servi le pouvoir.
3- Alors que des patriotes sont jetés en prison pour délit d’opinion, dont un officier de l’ALN, le frère Lakhdar Bouregâa, il ne peut y avoir de dialogue avec ceux qui nous menacent et nous accusent de trahison.
4- Je réaffirme ma solidarité avec le peuple en lutte pour son émancipation citoyenne, dans la liberté, la dignité et la démocratie », a écrit Bouhired.
Avant Djamila Bouhired, Me Mokrane Ait Larbi, Mouloud Hamrouche, Lyes Benmerabet et Drifa Ben Mhidi ont aussi décliné l’invitation de Karim Younès.
