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Xavier Driencourt, sur la place du français, « nous œuvrons tous à développer cet héritage »

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L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, s’est exprimé dimanche dernier, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, sur les relations entre la France et l’Algérie, notamment la place de la langue française dans notre pays.

« Nous œuvrons tous ici à développer cet héritage qui nous a été légué. C’est une opportunité pour l’Algérie, c’est une chance pour la France qui a aussi tant à apprendre de l’Algérie. C’est aussi une chance pour les Français qui, surpris comme ils l’ont été depuis ce mois de février, souhaitent mieux vous connaître », a-t-il indiqué.

Le diplomate français a souligné que « quel que soit l’avenir que vous écrirez, une chose restera, c’est la relation entre la France et l’Algérie ».

« Nous sommes unis dans nos différences. C’est la singularité et la force de nos relations nous sommes unis indéfectiblement nous sommes unis par nos populations, nos cultures, nos économies et la langue que nous avons en partage. Nos rapports sont uniques dans leur genre, inédits de proximité entre deux nations si différentes par leur histoire et leurs références », a-t-il ajouté.

M. Driencourt a rappelé que « quelles que soient les évolutions des deux côtés de la méditerranée, il faut faire fructifier ces liens qui dessinent l’avenir de nos pays et de notre relation par les instituts français, les échanges entre universités, l’enseignement du français ».

Les propos de l’ambassadeur français interviennent au moment où le débat sur le remplacement de la langue française par la langue anglaise dans le cursus université divise la communauté universitaire.

En effet, deux ministres du gouvernement se sont exprimés sur le remplacement du français par l’anglais. Après le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tayeb Bouzid, qui avait annoncé, le 28 juin dernier sur sa page Facebook, le lancement d’un sondage sur le «renforcement de l’utilisation de l’anglais dans l’enseignement supérieur», c’est au tour du ministre du Travail, Tidjani Haddam Hassen, d’emboîter le pas à Tayeb Bouzid, en plaidant pour le remplacement du français par l’anglais dans les universités algériennes.

« Le français ne vous mène nulle part ! », a déclaré, lundi dernier, le ministre le d’Enseignement supérieur, en s’adressant à des étudiants lors de son déplacement à l’université es Frères Mentouri Constantine 1.

S’agissant des événements en Algérie, le diplomate français a indiqué que « nous autres diplomates, n’avons peut-être pas vu juste. Il faut l’avouer,
nombre d’entre nous n’avions pas perçu la formidable force de changement qui sommeillait dans ce pays ».

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