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Seddik Larkèche, expert en gestion stratégique des risques: « La situation est en train de glisser vers l’incertitude »

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La situation actuelle du pays est en train de glisser vers l’incertitude, d’où la nécessité, d’aller « assez rapidement » vers un scrutin donnant au « Hirak » les moyens d’exister politiquement, en le laissant se fédérer et s’organiser aux fins d’y prendre part. C’est avec ces propos que s’est exprimé aujourd’hui l’expert international en gestion stratégique des risques Seddik Larkèche sur la situation du pays dans une intervention sur les ondes de la radio chaine 3.

L’expert international en gestion stratégique des risques considère que pour parvenir à une sortie de crise, il est vital d’apaiser la crise politique en appréhendant les risques et les incertitudes aux fins, déclare-t-il, d’enclencher un processus de sortie.

Parmi l’une des solutions qu’il préconise, M. Seddik Larkèche met en avant l’organisation « à très court terme » d’élections présidentielles « inéluctables et indispensables » à ses yeux pour stabiliser l’Algérie, et cela en dépit d’un dialogue « extrêmement difficile et complexe » pouvant permettre de déboucher sur un consensus entre les divers acteurs en présence.

Pour cet expert, l’Algérie est arrivée à la « fin d’une époque » d’où la nécessité d’ouvrir le chemin à de nouveaux acteurs, « en particuliers des jeunes ». M. Larkèche déclare, par ailleurs, ne pas croire à l’idée d’après laquelle les Algériens vont parvenir à très court terme à établir un « dialogue inclusif » et à parvenir à un « consensus global » au plan politique.

« L’Algérie, souligne-t-il, est traversée par différents courants politiques, secoués par des « fractures profondes », dont il estime qu’ils ne peuvent tomber d’accord sur un tel consensus.

Le pouvoir actuel, insiste-t-il, se doit pour sa part, « d’impulser des mesures d’apaisement » et de créer les conditions et les garanties propres à organiser des élections libres, sécurisées et sans immixtion aucune. Ces signes d’apaisement, « liés aux libertés » l’intervenant les voit notamment au travers de la libération des « 100 à 400 détenus d’opinion » qui permettrait de détendre l’atmosphère et d’organiser ainsi les prochaines élections présidentielles dans les meilleures conditions possibles.

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