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Me Ait Larbi : « le pouvoir dissimule son échec derrière l’interdiction de l’emblème Amazigh et l’arrestation de plusieurs personnes »

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L’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Me Mokrane Ait Larbi a dénoncé, ce dimanche 30 juin, les « arrestations arbitraires », notamment, de manifestants lors des dernières marches contre le système.

Dans une déclaration rendue publique, Me Ait Larbi a demandé « la libération inconditionnelle et immédiate de toutes les personnes arrêtées et l’arrêt des provocations répétées contre la révolution pacifique ».

« Au lieu de répondre aux revendications populaires claires, qui portent depuis le début de la révolution sur le départ du système par les moyens pacifiques et la construction de l’Algérie nouvelle, le pouvoir dissimule son échec derrière l’interdiction de l’emblème Amazigh et l’arrestation de plusieurs personnes qui l’ont brandi lors des marches des 21 et 28 juin », a-t-il expliqué.

Pour Me Ait Larbi, l’interdiction du drapeau Amazigh et les arrestations lors des marches « constituent à elles seules une atteintes aux droits de l’Homme et aux libertés », a-t-il dénoncé.

Pour rappel, plusieurs manifestants, dont deux élus du RCD de l’APW de Tizi-Ouzou, ont été interpellés lors de deux derniers vendredis (21 et 28 juin) des marches contre les système. La raison, les manifestants ont brandi le drapeau Amazigh.

Dimanche dernier, pas mois de 20 manifestants interpellés lors des marches, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach. Ils ont accusés de porter atteinte à l’unité nationale, atteinte à l’emblème national, atteinte à un corps constitué, en vertu de l’article 79 du code pénal.

Ce dimanche, plusieurs manifestants arrêtés vendredi dernier, sont présentés devant le tribunal. Un rassemblement a été organisé devant le tribunal de Sidi Mhamed à Alger pour dénoncer et exiger la libération des manifestants arrêtés.

A noter que, ces arrestations sont intervenues après le discours du chef de l’Armée depuis la 3e région Militaire à Béchar, où il a déclaré que l’Algérie a un seul drapeau, et que les drapeaux autres que l’emblème national brandi par une infime minorité lors des marches populaires était une tentative d’infiltration de ces marches.

Il a affirmé que, des ordres et des instructions ont été données aux services de sécurité pour appliquer la loi.

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