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Le FFS dénonce l’entêtement des décideurs à aller vers une élection présidentielle

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Le FFS a réagi, ce lundi, au discours du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, en dénonçant « la volonté et l’entêtement des décideurs à aller vers une élection présidentielle. Une élection par laquelle, ils souhaitent sceller définitivement le destin de notre patrie et la livrer ainsi à un autre processus d’asservissement et de totalitarisme », a indiqué le parti dans un communiqué publié ce lundi sur sa page Facebook.

Le FFS rappelle que « cette élection présidentielle ne mobilisera que ses promoteurs et sa clientèle. Car les attentes des revendications populaires démocratiques légitimes signifiées massivement depuis le 22 Février dernier, ne peuvent nullement être prises en charge par l’organisation d’un autre simulacre électoral ».

Le parti de Hocine Ait Ahmed estime que « les décideurs actuels, qui sont visiblement exclusivement issus du cercle fermé de l’état-major de l’armée, au lieu de répondre au sursaut historique de la dignité du peuple algérien, sont radicalement résolus à exécuter et à imposer leur propre feuille de route ».

Pour le FFS, «  le pouvoir militaire actuel préfère multiplier et diversifier ses opérations judiciaires spectaculaires que de s’intéresser aux revendications pacifiques démocratiques et légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens ».

Une nouvelle dictature et un autre régime totalitaire

Le FFS a évoqué les poursuites judiciaires qui, selon lui, « traduisent parfaitement la férocité des guerres qui opposent plusieurs castes du système politique algérien. Malheureusement, le clan dominant utilise vicieusement la révolte populaire enclenchée depuis le 22 Février comme prétexte pour laminer toute rivalité et toute défiance à l’installation d’un autre ordre établi. Celui qui aspire à instaurer une nouvelle dictature et un autre régime totalitaire ».

Le parti de l’opposition affirme qu’ « un vrai dialogue ne peut pas et ne doit pas se faire avec ou à travers des personnages qui sont viscéralement et radicalement désavoués par la majorité du peuple Algérien », tout en estimant qu’ « un vrai débat ne peut pas trouver une viabilité ou une quelconque crédibilité dans un environnement parasité par les influences néfastes des institutions illégitimes et impopulaires ».

Face à l’immixtion abusive et insatiable de l’Etat-major de l’armée dans le destin politique de la nation Algérienne, Le FFS réitère sa disponibilité et son engagement à construire avec d’autres énergies et d’autres acteurs, un vrai rapport de force politique, éviter l’alternance clanique et permettre de construire l’alternative démocratique.

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