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Louisa Hanoune : L’appel au dialogue de Gaïd Salah rappelle ce qu’a fait Sissi en Egypte

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La Secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a rejeté, samedi, l’appel au dialogue prôné par le chef de corps d’Armée, le Général-major Ahmed Gaïd Salah.

Pour Mme Hanoune, l’appel au dialogue de Gaïd Salah rappelle ce qu’a fait le général Sissi et le commandement de l’Armée en Egypte en 2013, après la chute du président Morsi. « Mais, après l’arrivée de Sissi et le retour en force de l’Armée au pouvoir, il a ordonné l’emprisonnement même des naïfs parmi les militants et partis politiques qui l’ont soutenu et qui croyaient que l’Armée allait asseoir la démocratie, rendre la parole au peuple égyptien et respecter sa souveraineté », a-t-elle rappelé.

« Mais, l’Algérie n’est pas l’Egypte, ni dans son passé ni dans son présent », a déclaré le SG du PT, estimant que « l’écrasante majorité dans notre pays n’est pas dupe, et le 22 février a débuté une véritable révolution ».

« Ceux qui suggèrent le dialogue ou trouvent très positif l’appel dialogue avec l’ANP, savent-ils que cela prépare une situation à la soudanaise ou tout au moins à l’égyptienne, avec leurs conséquences terribles sur la souveraineté nationale? », s’est interrogée Mme Hanoune, lors de son discours d’ouverture des travaux du bureau politique du parti.

Mme Hanoune a affirmé qu' »il y a une prise de conscience chez la majorité que le départ du système est en contradiction avec les fausses solutions imposées dans le cadre de la Constitution du régime », ajoutant que « d’où le rejet de la part de la majorité du scrutin présidentiel du 4 juillet, car, il est clair que son objectif, vise à maintenir le système et à confisquer la souveraineté du peuple quant à son droit de définir la nature du régime à mettre en place ».

« Par delà le cadre législatif qui n’a pas changé, car c’est le même système qui est en place. La décantation s’opère au niveau des médias. Il y a des médias qui se sont émancipés depuis le 22 février, notamment, dans la presse écrite et qui accomplissent leur mission avec honneur et objectivité et couvrant donc le processus révolutionnaire, en donnant la parole à tous les points de vue. Mais, il y a aussi une partie des médias privés notamment quelques chaînes de télévisions qui, par exemple hier (lors des marches du 11e vendredi), n’ont pipés pots sur les slogans de l’interférence de l’Armée dans la politique, alors que ces slogans étaient en force, et ces médias veulent clairement cacher la vérité, se transforment maintenant en outils de propagande et pratiquent l’exclusion sur leurs plateaux lorsqu’il y a des débats, puisqu’il est clair, que tout point de vue qui n’est pas d’accord avec l’interférence de l’Armée dans la politique est exclu, pour imposer un seul point de vue qui est le soutien à l’interférence de l’Armée », a-t-elle dénoncé. ajoutant qu' »une partie de la presse glorifie non pas l’ANP mais le chef de l’état-major à l’égyptienne ».

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