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La non-reconduction de Lamamra dans le gouvernement annonce-t-elle un autre rôle pour ce dernier durant la période de transition ?

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Trois semaines seulement après sa nomination au poste de vice premier ministre et ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a été limogé et ne figure plus dans la liste des membres du nouveau Gouvernement conduit par le Premier Ministre Noureddine Bedoui, avec lequel, il devait initialement mener la période de transition proposée par le président Bouteflika dans ses lettres adressées à la Nation.

Lamamra a été rappelé dans la précipitation le 11 mars dernier, en lui créant un poste de vice-premier ministre sur mesure, pour vendre les offres d’une transition du pouvoir auprès des principaux partenaires étrangers, en parcourant les capitales occidentales, notamment, la France, l’Allemagne, l’Italie et la Russie.

Un voyage qui lui a valu la colère de la rue qui l’a accusé de vouloir internationaliser la crise algérienne. La rue maintient la pression sur le pouvoir depuis le 22 février dernier, en refusant toute proposition du système en place.

A la question, du pourquoi Ramtane Lamamra ne figurait pas dans le nouveau Gouvernement ? C’est peut-être la seule surprise ou plutôt énigme dans la composition du gouvernement Bedoui. Ce n’est certainement pas un parce qu’il a été sacrifié, mais, son départ pourrait être lié à d’autres calculs.

La tournée de Lamamra  n’est-elle pas plutôt pour avoir l’aval des partenaires de l’Algérie un autre rôle que peut jouer ce diplomate pendant la période de transition ?

Lamamra pourrait très bien être celui qui remplacerait Abdelkader Bensalah, l’actuel Président du Sénat et être ainsi le «futur» chef d’état dans le cas d’une démission de Bouteflika.

Il peut être Chef de l’Etat en cas de démission dans les deux scénarios suivants: Président du Sénat au titre du 1/3 présidentiel ou président du Conseil constitutionnel dans le cas d’une dissolution des deux assemblées par le président.

Notons que, Bouteflika, pourrait annoncer sa démission dans les jours qui viennent, selon plusieurs sources concordantes. Le haut commandant de l’armée par la voix de son chef Ahmed Gaïd Salah a insisté sur l’application de l’article 102 de la Constitution pour destituer le président. Bouteflika aurait décidé de démissionner, et l’annonce du nouveau Gouvernement était pour assurer la gestion des affaires courantes du pays et éviter un vide institutionnel au delà du 28 avril prochain, date de l’expiration du mandat de son mandat présidentiel.

Les prochains jours voir les prochaines heures nous diront un peu plus ?

A noter que, Lamamra a été démis de ses fonctions alors qu’il se trouvait à Tunis, où il assistait aux travaux du 30ème sommet arabe. Il s’est entretenu en marge de sommet, avec de hauts responsables internationaux, notamment, le SG de l’ONU Antonio Guterres.

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