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Prise de parts de l’ETRHB dans Fertial : Asmidal s’explique sur son droit de préemption

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La société Asmidal (filiale de Sonatrach) est l’actionnaire unique dans l’entreprise Fertial (production d’engrais et de fertilisants agricoles) grâce à l’exercice du droit de préemption, a indiqué mercredi Asmidal dans un communiqué.

Réagissant à un article publié sur un site d’information concernant l’exercice de son droit de préemption sur les parts de l’ex-actionnaire espagnol Villar Mir, Asmidal a apporté des clarifications dans son communiqué.

Elle rappelle, tout d’abord, qu’elle détenait 34% des parts de Fertial, et précise que l’actionnariat de Fertial était ainsi composé des trois actionnaires Asmidal, Villar Mir et le Groupe ETRHB qui avait racheté, en novembre 2016, 17% des parts de Fertial auprès de l’actionnaire espagnol qui détenait à l’époque 66% des parts de Fertial.

Selon Asmidal, «les actions entreprises dès 2017 ont permis à Fertial de retrouver la croissance et réaliser des résultats positifs de l’ordre de 8,1 milliards DA en 2017 et 4,7 milliards DA en 2018, en dépit de trois mois d’arrêt de la production pour travaux d’entretien».

«Suite à la volonté affichée par Villar Mir de se désengager totalement de Fertial, le Groupe ETRHB a exprimé, en août 2018, sa volonté d’engager des négociations auprès de ce partenaire pour reprendre ses parts dans Fertial (49%)», note le communiqué.

A cet effet, Asmidal «a mis en jeu son droit de préemption en invitant Villar Mir à des négociations pour qu’Asmidal devienne ainsi l’actionnaire majoritaire avec un pouvoir décisionnel total», souligne la même source.

Devant cette situation, le Groupe ETRHB (actionnaire à hauteur de 17%) «a exprimé son souhait de se désengager, au profit d’Asmidal, de ses parts dans Fertial, permettant ainsi à Asmidal de devenir l’actionnaire unique dans Fertial», détaille le communiqué.

Ces opérations «s’inscrivent dans le cadre de transactions normales des sociétés où certains actionnaires renforcent leur contrôle alors que d’autres optent pour un désinvestissement, afin de réorienter les capitaux vers d’autres secteurs plus porteurs», relève Asmidal.

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