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Soutien au mouvement populaire : Des magistrats feraient l’objet de menaces de sanctions

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Des magistrats ayant affiché publiquement leur soutien et adhésion au mouvement populaire en marche depuis le 22 février dernier appelant au départ du système, feraient l’objet de menaces, de pressions et de sanctions, rapporte ce dimanche 24 mars 2019 le journal El Watan.

Les magistrats qui ont rejoint le mouvement populaire ont non seulement appelé au départ du système, mais, ils ont déclaré leur refus d’appliquer les instructions dictées dans leurs jugements, et aussi l’application des instructions de condamner les manifestants arrêtés leurs des marches. Selon la même source, le ministre de la justice Tayeb Louh et des présidents de cours seraient accusés de vouloir de se venger sur des magistrats n’ayant pas respecté le droit de réserve.

El Watan qui cite un communiqué de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), cette dernière a fait savoir que, la présidente de la cour de Tipaza a déjà passé à l’action en exerçant des pressions sur les juges et en menaçant ceux qui ont manifesté publiquement.

«La LADDH apprend que des juges près la cour de Tipasa sont sous la menace de mesures conservatoires de la part de la présidente de la cour. Des suspensions et des mutations seraient en préparation contre eux. Cette présidente reproche aux juges leur ralliement à la cause du peuple et d’avoir tenu un rassemblement pacifique devant la cour, dimanche 17 mars 2019», explique la Ligue dans un communiqué rendu public samedi.

Selon le même communiqué, la LADDH dénonce «cette approche autoritaire qui porte le sceau de l’abus et du non-sens», tout en exprimant sa solidarité aux juges et «se félicite de leur prise de position en faveur des revendications légitimes des citoyens et citoyennes algériens».

Selon El Watan, qui cite des sources, mais, qui dit ne pas confirmer l’information officiellement, 86 magistrats seraient sanctionnés sur ordre du ministre de la justice Tayeb Louh, qui avait appelé les magistrats à «rester neutres».

Selon la même source, le Club des juges avait confirmé jeudi dernier que des pressions ont été exercées sur les juges. Le syndicat a mis en garde contre une «volonté de dresser une liste des hommes de loi qui manifestent en vue de les sanctionner».

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