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Louh a propos de la corruption : l’Algérie n’est soumise qu’aux conventions qu’elle a ratifié

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Le ministre de la justice garde des sceaux, Tayeb Louh, a souligné que l’Algérie n’est soumise qu’aux mécanismes onusiens elle a ratifié.

Présentant ce matin, le projet de loi amendant et complétant la loi 06-01 portant sur la prévention et la lutte anti-corruption dans une séance plénière à l’APN, Louh a répondu à certaines voix qui ont liée cet amendement à la visite d’une commission des nations unis prochainement en Algérie pour vérifier l’adéquation des lois algériennes avec ces mesures. Selon lui, « l’Algérie n’est soumise qu’au mesures onusiennes qu’elle a ratifiée avec souveraineté et n’ont pas à d’autres considérations».

Toutefois, il a regretté le fait que « la pression n’est pas mise sur les pays qui abritent des paradis fiscaux et qui encourage la corruption, contrairement à d’autres pays qui font des efforts dans ce sens».

A ce titre, Louh a expliqué que l’Algérie a mis en place plusieurs mécanismes de luttes contre la corruption et prévoit part le présent projet de loi de la renforcer afin de la combattre d’une manière ferme. Selon lui, « un rapports détaillé est publié sur les sites de plusieurs organismes officiels dont celui de son ministère» ou il est expliqué ce que « fait l’Algérie comme efforts pour lutter contre la corruption ».

L’intervenant, a expliqué que les autorités algériennes dans leurs plus hauts niveaux sont très conscientes que « la corruption n’arranges pas la démocratie et n’encourage pas les investissements et crée une dichotomie entre le gouverné et le gouvernant ». De ce fait, ce projet arrive parmi les mesures que prend l’Etat progressivement pour maîtriser ce phénomène et fermer toutes les portes qui le fructifient.

Plusieurs mesures prises 

Ainsi, dans ce projet de loi, plusieurs mesures à l’instar de la création d’un pôle pénal financier à compétence nationale « doté de tous les moyens humains et financiers nécessaires à son fonctionnement ».  Le projet de loi introduit également le principe de la protection légale des dénonciateurs et des lanceurs d’alerte à propos des affaires de corruption. Il s’agit de l’application d’une recommandation de l’ONU. Enfin, le projet de loi prévoit la création d’un organe national de prévention et de lutte contre la corruption, « une autorité administrative indépendante chargée de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption ».

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