L’annonce de la convocation du corps électoral, pour l’élection présidentielle fixée au 18 avril par le président de la République, a eu en plus de faire taire, les supputations relatives au déroulement de cette échéance, le mérite de dévoiler les intentions de quelques ambitions insoupçonnées, à l’image du général à la retraite, Ali Ghediri, « je veux relever le défi en me portant candidat l’élection présidentielle d’avril 2019. Un défi qui s’articule autour d’un objectif : la rupture sans reniement ».
Une annonce, qui intervient, après une sortie de l’anonymat, opérée à travers plusieurs coups médiatiques, qui lui ont valu l’expression de l’ire du commandement de l’armée, vice-ministre de la Défense nationale, le ravalant au rang de « d’individu aigris et sans envergure ». Mais sans pour autant, freiner son élan. Du fait qu’à peine 24 h après l’annonce du président de la république, convoquant le corps électoral, Ali Ghediri affiche clairement la couleur de sa candidature, dont les mots d’ordre ne sont autres que «une remise en cause, sans tabou, de l’ordre établi », « refonte de la deuxième republique », ou encore « la rupture ».
Il va sans dire, que pour ce candidat sorti du néant, tout reste à faire. Sans parcours politique, sans activité partisane, sans popularité auprès du peuple, et surtout avec comme seul programme, une ambition indéfectible, à partir en croisades contre l’ordre établi, il relèverait, selon les observateurs, de l’exploit de pouvoir réunir les parrainages nécessaires à sa candidature.
