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Arômes et parfums: le français Argeville se lance dans le marché algérien

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Le groupe français « ARGEVILLE FLAVOUR », spécialisé dans les parfums, les matières premières et les arômes et l’entreprise algérienne OSEC, ont signé hier à Alger un partenariat pour commercialiser les produits d’Argeville en Algérie et qui a pour ambition de monter une unité de production dans notre pays en 2019.

M. Claude Cavallaro, Area Sales Manager du groupe français, a indiqué qu’Argeville a signé un contrat exclusif avec ses représentants et on arrive au moment où vous avez l’obligation de produire localement. Nous avons développé une méthode qui consiste à signer des partenariats avec des opérateurs locaux déjà bien encrés, et qui connaissent les habitudes de consommation des clients. Le fait d’avoir un représentant nous permet de nous répondre dans les plus brefs délais aux demandes des industriels. Nous allons également apporter un support technique aux industriels.

On était occupé sur d’autres marchés qui sont souvent beaucoup plus porteur que le marché algérien, à l’instar du marché du Moyen-Orient. La difficulté pour nous c’était de trouver le bon partenaire à qui on doit confier notre image te notre expérience.

Il a indiqué que si demain vous n’avez plus la possibilité d’avoir accès aux produits fabriqués en Europe, vous avez la possibilité de les fabriquer en Algérie il n’y a aucune raison pour que l’Algérie n’ait pas une industrie puissante.

Interrogé sur les industriels algériens déjà présents sur le marché, M. Cavallaro a souligné que le marché algérien était suffisamment grand pour supporter une dizaine d’opérateurs, précisant, par ailleurs, que le groupe peut livrer ses clients, à partir de la France, dans un délai de 15 jours.

De son côté, M. Ouamara Mohand, directeur général d’OSEC, a indiqué « on prévoit d’installer une unité de production d’ici 2019 et on mettra tous les moyens nécessaires pour que la production nationale soit aux normes internationales ».

Pour rappel, le gouvernement algérien a décidé d’interdire de nombreux produits à l’importation, dont les arômes qui pourtant sont nécessaires à la fabrication d’une large gamme de produits, tels que les boissons. Les producteurs algériens d’arômes étaient montés au créneau pour dénoncer cette décision, obligeant le gouvernement à faire machine arrière.

Interrogé sur cette interdiction d’importer des arômes en Algérie, M. Cavallaro a indiqué que cette décision a accéléré le processus de nous installer en Algérie, parce que il y a un marché qui est en train de s’ouvrir.

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