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Guitouni : «La nouvelle loi sur les hydrocarbures sera prête vers la fin juillet 2019»

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Après l’annonce de plusieurs dates pour son arrivée, finalement, la nouvelle loi sur les hydrocarbures, ne sera prête que vers la fin du mois de juillet 2019.

«La mouture définitive de la nouvelle loi sur les hydrocarbures sera prête vers la fin du mois de juillet 2019, a annoncé ce mardi 30 octobre 2018 à Alger, le Ministre de l’énergie Mustapha Guitouni.

S’exprimant en conférence de presse tenue à la clôture des travaux de la rencontre «Algeria Future Energy», organisée par Sonatrach au CIC d’Alger, Guitouni a souligné que cette loi s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des de l’environnement des affaires en Algérie.

Rappelons que, lundi dernier, le Premier Ministre Ahmed Ouyahia, lors de son discours d’ouverture de ladite rencontre a indiqué que «le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur qui aboutira dans quelques mois pour rendre plus attractif l’investissement dans le domaine minier du pays».

«L’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions», avait-il soutenu.

Rappelons aussi que Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.

Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.

A noter également que pour la confection de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, l’Algérie a fait appel à des cabinets étrangers.

Sur le partage de production avec les partenaires étrangers dans l’actuelle et la nouvelle loi, le Ministre a expliqué que «le partage de production existe déjà dans la loi actuelle, et il n’y pas de problème de partage. Mais, tous les pays pour s’adapter à ce qui se passe dans le monde, ont refait et amendé leurs lois. Il n’y a pas de raison qu’on reste en dernier, il faut qu’on soit plus flexible, et puis, la loi définir un peu quels sont les cas où il y aura le partage et où il n’y aura pas, et ainsi de suite».

«On est obligé d’aller vers les associations avec les entreprises étrangères, on est obligé de reconstituer nos réserves, d’augmenter nos capacités de production, on veut pas rester comme ça», a indiqué Guitouni.

Pour étayer ses propos a donné un exemple, en expliquant que «si on produit 130 milliards de mètres cubes de gaz, on consomme 50% en Algérie, on exporte 50%, le reste est réinjecté pour maintenir les puis en activité. Nous avons 60% de taux de raccordement des citoyens au gaz et maintenant toutes les wilayas demandent qui est le droit des citoyens d’aller vers les 100%. Avec ces 100%, cela veut dire qu’on est obligé de consommer 100 milliards M3. Donc il est temps qu’on trouve d’autres gisements et c’est ce qu’on est en train de faire, et il faut qu’on le fasse. Et quand j’ai dit 60%, le citoyen est alimenté à 100%, les 60% sont le raccordement au gaz, et les 40% sont alimenté par le bouteilles de gaz butane».

C’est pour cela que, a-t-il ajouté, «au point de vue énergie, on est très avancé. Et maintenant, il faut qu’on reconstitue ce qu’on est en train de consommé et d’augmenté nos capacités».

Par ailleurs, interrogé sur la complexité de l’exploitation des hydrocarbures offshores, notamment les équipements utilisés, le Ministre de l’énergie s’est de ne pas comprendre pourquoi que l’Algérie s’engage dans de nouveaux projets «tout le monde a peur, et surtout la presse, parce que c’est cette dernière qui reprend l’information».

A ce propos, Guitouni a expliqué qu’«il n’y pas de machines complexes pour l’exploitation de de ces hydrocarbures, et toutes les machines sont les mêmes. Il y a juste la profondeur en ce qui concerne l’offshore, qui a ses propres techniques, et actuellement, il y a beaucoup de pays qui exploitent l’offshore, comme l’Egypte qui commencé à produire. Il ne faut pas avoir peur, et ces techniques, seront maîtrisées par les algériens qui sont actuellement en formation pendant 5 à 6 ans».

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