AccueilEntreprises-ManagementL’Algérie va exporter les véhicules de marque KIA en Mauritanie

L’Algérie va exporter les véhicules de marque KIA en Mauritanie

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Neuf accords de coopération dans plusieurs domaines ont été signés, hier à Nouakchott, en marge de la 2ème session du conseil d’affaires algéro-mauritanien, notamment l’accord portant sur la coopération dans le secteur de l’industrie automobile, qui permettra la commercialisation de la première voiture de fabrication algérienne de la marque « KIA Algérie » en Mauritanie, a rapporté ce mercredi la Radio algérienne.

Dans le même contexte, le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a annoncé dimanche dernier que l’Algérie visait à atteindre l’objectif de 400.000 véhicules montés localement. Le nombre des véhicules assemblés localement a atteint 110.000 unités en 2017 et devrait atteindre 400.000 véhicules d’ici 2020, dont une partie sera destinée à l’exportation ».

Selon la même source, Air Algérie Cargo, filiale de la compagnie nationale Air Algérie, s’apprête à lancer une nouvelle ligne de transport des marchandises entre l’Algérie et la Mauritanie à partir de novembre prochain, a annoncé le Directeur général de filiale, M. Yahia Hasnaoui.

M. Hasnaoui a précisé qu ’un avion-cargo a été réservé pour le transport de marchandises avec une capacité de 20 tonnes assurant la ligne Algérie-Mauritanie et effectuera son premier voyage début novembre prochain.

A noter que la signature de ces accords commerciaux s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à conquérir le marché africain, cela passe obligatoirement par les pays frontaliers situés au sud au pays. C’est dans cette optique que le ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui  a inauguré en août dernier, dans la wilaya de Tindouf, le nouveau poste frontalier algéro-mauritanien, en présence de son homologue mauritanien, Ahmedou Ould-Abdallah.

Pour renforcer cette stratégie, le ministre du Commerce, M. Said Djallab, compte sur le développement de la logistique qu’il considère comme « l’un des facteurs déterminants de la compétitivité du produit », avait-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse organisée en marge du salon international de l’élevage et de l’agroéquipement (SIMA-SIPSA).Il avait révélé à occasion que son ministère travaillait sur l’établissement d’une cartographie des plateformes logistiques, à Tindouf et à Tamanrasset  pour rapprocher les exportateurs des pays africains, notamment le Nigeria.

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