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Crise à l’APN : un coup dur pour le climat des affaires en Algérie

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Rien ne va plus à l’APN,  la crise s’accentue, Bouhadja autant que ses détracteurs, campent respectivement sur leur positions, au point  de cadenasser les portes de l’Assemblée, pour empêcher l’actuel président d’y accéder, et ce depuis deux jours.

Depuis trois semaines le bras de force engagé entre les partis de la majorité et le président de l’ APN a suscité une grande polémique ,  et surtout un gel temporaire du passage de plusieurs lois  devant les parlementaires.

Bien que plusieurs voies se soient élevées pour crier une machination visant à éviter l’organisation des élections présidentielles, via la dissolution du parlement, il en demeure pas moins que, pour le passage du PLF 2019, le temps presse.

A ce sujet le président de la commission des finances de l’Assemblée est on en peut plus clair «  Le transfert doit se faire après la réunion du  bureau de l’Assemblée, et ce n’est pas le cas cette fois. La rencontre qu’avait tenu le président avec le bureau n’a pas atteint le quorum.Le règlement intérieur et le blocage actuel ne permettent pas le traitement du PLF», a expliqué  hier, Toufik Torche  le président de la commission des finances de l’Assemblée populaire. Précisant que le président de la république a toutes les prérogatives de faire passer la loi de finances par ordonnance.

Pour les observateurs de la scène économique et politique, ce n’est pas tant le compte à rebours qui affecte le passage du PLF 2019, qui inquiète,  c’est surtout l’impact de cette situation sur l’environnement et le climat des affaires en Algérie qui peut être un autre coup dur pour l’image que reçoivent les éventuels investisseurs, nationaux  et  étrangers. C’est dire à quel point l’image des portes  cadenassées de l’APN, peut être négativement forte.

Nul besoin de rappeler, ni le nombre des rencontres, des forums, des salons, organisés à cet effet, ni le bal incessant des  chefs d’états, et des officiels, qui sont venus négocier une entrée fructueuse de leurs opérateurs  économiques sur le sol algérien.

Malheureusement, et bien que plusieurs partenariats dans des domaines stratégiques, feignent entrevoir le jour, autant se sont avérés des échecs, et n’ont pu traverser la muraille, de la bureaucratie, de la corruption, et de la faiblesse du climat des affaires, à l’image du projet agricole Algero-américain dans la wilaya d’el Bayadh.

En somme, à l’heure, ou les experts et les spécialistes, s’apprêtent à dresser un bilan, de la politique économique adoptée jusqu’ à présent, et tirer les enseignements nécessaires des options  adoptés, tel que le recours au financement non conventionnel, et les restrictions d’importations, pour ne citer que celles là.

Il va sans dire que la crise qui happe l’APN, l’image d’une assemblée prise en otage, la vacance du poste de président  et l’éventuel passage du PLF 2019 par ordonnance, représentent une ponction amère du capital confiance dans le domaine de l’investissement,  et ne peuvent conforter, le discours officiel tenu depuis années sur une hypothétique amélioration et stabilité du climat des affaires.

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