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L’APOCE met à la disposition des consommateurs des vétérinaires volontaires

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L’Association de protection des consommateurs (APOCE) annonce qu’elle met durant les jours de l’Aïd des vétérinaires à la disposition des citoyens. Selon l’association, ce sont des vétérinaires volontaires qui ont accepté de travailler gratuitement, par téléphone, durant les jours de l’Aïd afin de répondre aux préoccupations des consommateurs concernant leurs moutons avant et après l’égorgement.

L’APOCE, faut-il le souligner, a manifesté depuis quelques jours, ses craintes pour les consommateurs, de revivre le même scénario de 2016 car cette année encore, le spectre du mouton bleu est remonté à la surface. Malgré les assurances des responsables du ministère de l’agriculture,  les Algériens se souviennent toujours du phénomène de purification de la viande de mouton sacrifié, constaté dès le deuxième jour de cette fête, et ce, malgré la mobilisation de plus de 2 000 vétérinaires au niveau des points de vente, des abattoirs et dans des quartiers de certaines commune.

Pourtant, les résultats de l’enquête lancée par le ministère de l’agriculture pour définir les responsables et les raisons de ce phénomène n’ont toujours pas été divulgués selon l’APOCE.

Plusieurs hypothèses et rumeurs sont mises en avant

Selon les résultats préliminaires de cette enquête, il est démontré que la chaîne de froid n’est pas respectée. De plus, les Aïd précédents ont coïncidé avec les grosses chaleurs estivales accélérant ainsi le processus de putréfaction. Mais d’autres raisons sont avancées par la majorité des Algériens qui gardent encore en mémoire le scandale des moutons ayant subi des «cures» d’hormones de croissance pour qu’ils prennent du poids rapidement et qu’ils rapportent plus d’argent aux éleveurs.

Selon des sources bien informées, des éleveurs continuent d’utiliser ces hormones, profitant ainsi du manque de contrôle du cheptel ovin par les services vétérinaires des différentes wilayas. Ces hormones de croissance, destinées à la production animale, ne sont pas interdites en Algérie. Mais leur utilisation inadéquate peut avoir des conséquences néfastes sur le cheptel et sur la santé du consommateur.

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