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Inclusion financière : les banques de la place sommés d’être transparente avec la clientèle

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La Banque d’Algérie (BA) maintient la pression sur les banques et établissements de la place afin d’assouplir les procédures pour attirer davantage l’épargne publique et réaliser une inclusion financière plus importante.

Pour ce faire la BA a adressé ce dimanche une note aux banques et établissements financiers de la place les sommant de mieux informer leur clientèle des conditions de banque liées aux opérations bancaires effectuées, afin d’assurer davantage de « transparence » et de « concurrence saine », a indiqué le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.

«Dans le souci de transparence et de concurrence saine, la place bancaire et financière est invitée à élaborer et à diffuser, par tous les moyens appropriés, les règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérations bancaires que les différents établissements effectuent», a indiqué M Loukal dans un entretien accordé à l’agence de presse APS.

En conséquence, détaille-t-il, les banques et établissements financiers sont tenus de porter à la connaissance de leur clientèle et du public, par tous les moyens, les conditions de banque qu’ils pratiquent pour les opérations qu’ils effectuent.

En effet, les banques sont tenues d’informer leurs clients sur les conditions d’utilisation des comptes ouverts, sur les prix de différents services auxquels ils donnent accès et sur les engagements réciproques de la banque et du client, explique M. Loukal.Ces conditions doivent être précisées dans la convention d’ouverture de compte ou sur des documents transmis à cet effet.

En somme, fait valoir le gouverneur de la Banque centrale, ce rappel des obligations adressé aux banques et aux établissements financiers en matière de publicité et de vulgarisation des conditions de banque applicables aux opérations auprès de leur clientèle et du public « est de nature à s’inscrire, d’une part, dans l’inclusion financière dynamique de l’épargne en monnaie nationale et en devises et, d’autre part, dans la protection de la clientèle des banques et dans la pratique d’une saine concurrence au sein de la place bancaire et financière » du pays.

Les taux d’intérêt des crédits bancaires : le plafonnement est toujours de rigueur

S’exprimant  les taux d’intérêt créditeurs et débiteurs, le gouverneur de la Banque d’Algérie affirme qu’ils sont «librement fixés » par les banques et établissements financiers.

Toutefois, ajoute-t-il, les taux d’intérêts effectifs globaux sur les crédits distribués par les banques et établissements financiers « ne doivent, en aucun cas, dépasser le taux excessif fixé par la Banque  d’Algérie ».

Sur ce point, il rappelle que les modalités de fixation des taux excessifs ont fait l’objet de l’instruction datée de septembre 2016 de la Banque d’Algérie.Interrogé plus précisément sur les taux d’intérêt servis aux épargnants, M. Loukal relève que s’ils sont « librement fixés » par les banques pour ce qui concerne l’épargne en Dinars, cela n’est pas le cas pour l’épargne en devises pour les particuliers, dont les taux d’intérêt « demeurent réglementés par la Banque d’Algérie ».

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