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40% des micro-entreprises algériennes risquent la faillite

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« 40 % des micro-entreprises algériennes encourent une faillite imminente ». C’est le chiffre alarmant avancé par le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), Kheireddine Hamel.

Ce dernier, qui s’est exprimé mardi 26 juin, lors d’une conférence de presse en marge des assises régionales des micro- entreprises de l’est du pays selon le journal El Bilad, a indiqué que sur une totalité vingt-quatre mille microentreprises, pas moins de 8600 d’entre-elles risqueraient de faire l’objet d’une procédure de saisie.

En somme, d’après le constat affiché, presque la moitié des micro-entreprises algériennes, activant dans divers secteurs notamment celui du transport, et crées dans le cadre des différents programmes de soutien à l’entreprenariat,  sont vouées à la faillite.

Tirant la sonnette d’alarme, le responsable de la FNJE  s’est attelé sur le sempiternel problème des « saisies » face auquel les entreprises algériennes restent impuissantes. Il a critiqué,  dans sa missive, la loi relative sur l’échelonnement des dettes. Une loi qui, a-t-il signifié, n’arrange pas les intérêts des petites entreprises.

« Il est temps de revoir  la loi sur les échelonnements de façon à ce qu’elle arrange les intérêts des microentreprises », a-t-il notamment déclaré, toujours selon El Bilad. Et d’ajouter : « 480 dossiers attendent leur rééchelonnement ».

Le jeune entrepreneur a appelé d’emblée, d’après le même média, à une intervention urgente du président de la République pour libérer le cahier des charges relatif aux entrepreneurs qui, a-t-il fermé, reste bloqué au niveau du gouvernement depuis 2016.

A ce sujet, le président des jeunes entrepreneurs a expliqué que les microentreprises sont un outil de développement local, sollicitant, lors de sa plaidoirie, plus de facilités de la part de l’Etat en faveur des microentreprises.

Offensif, M. Hamel a affirmé que la rencontre d’hier a pour objectif d’appliquer le programme du président de la République. Un programme qui, d’après son explication, vise à donner des opportunités d’investissement aux jeunes, mais aussi les accompagner.

Par ailleurs, le président des jeunes entrepreneurs a fait savoir que 1250 petites entreprises ont été lancées en 2017 grâces auxquelles plus de 2 millions de postes d’emploi ont été créés.

Au mois de mars, Mourad Zemali, ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a indiqué que 90% des microentreprises créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi sont « réussies », tandis que 10% ont échoué ou font face à des problèmes d’insolvabilité. Des chiffrent qui, en apparences, sont diamétralement opposés à ceux avancés par la FNJE.

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