Accueilla deuxAffaire de mise en place de silos : première réaction de Bouazghi

Affaire de mise en place de silos : première réaction de Bouazghi

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En visite de travail à Constantine ce mardi, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime est revenu sur l’affaire de l’installation de 39 silos de stockage de céréales, largement rapportée par la presse à la fin mai.

Pour Abdelkader Bouazghi, le retard considérable dans la réalisation de ce projet, confié à une entreprise algéro-italienne (Batimetal), « n’augure rien de bon », selon Ennahar.

Le ministre a évoqué, sans pour autant donner plus de précisions, la prise de mesures nécessaires pour  préserver les intérêts de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), mais aussi ceux de l’économie nationale. Dans ce sens, Bouazghi a indiqué que son département s’est réuni à plusieurs reprises avec les représentants de Batimatel pour faire avancer les travaux.

D’après le même média, le taux d’avancement de ces derniers n’a pas dépassé les 21% alors que le délai de réalisation, fixé initialement à 30 mois, a largement était bafoué. Ils sont actuellement à 60 mois.

Initié en 2013, le projet en question a été gagné par l’entreprise algéro-italienne suite à un appel d’offres de l’Oaic. Il consistait à mettre en place à travers plusieurs wilayas du pays 39 silos métalliques pour le stockage de céréales. Coût total du projet : 22,36 milliards de centimes.

Fin mai, le site d’information ALG24 a publié des photos de l’inachèvement du projet, les qualifiant d’ « images vivantes du scandale qui secouent le monde agricole algérien ». Le site a parlé de « chantiers à l’abandon, de structures rongées par la rouille et des ossatures de silos à grain qui s’effritent ». Il impute ces dégâts à la gestion de Boudjema Talai, actuel député de la wilaya d’Annaba et ex-ministre des Transports et des Travaux Publics, qui était à l’époque PDG de Batimatel.

Dans sa réaction, le député FLN a dit faire l’objet « d’une campagne de dénigrement ». « Ils veulent me discréditer. J’ai une petite idée sur ceux qui sont derrière », a-t-il notamment déclaré à la presse sans désigner ouvertement une partie ou une personne.

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