AccueilLa uneTizi Ouzou : Yousfi sermonne les entreprises publiques déficitaires

Tizi Ouzou : Yousfi sermonne les entreprises publiques déficitaires

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Le ministre de l’industrie a indiqué qu’il sera impitoyables avec les entreprises qui accumulent les déficits, «je vais mal réagir avec les unités qui ne créent pas de richesse et qui accusent des déficits » a-t-il souligné aujourd’hui a Tizi-Ouzou où il a effectué une visite de travail.

Si lors de cette sortie, le peu de tissu industriel que possède la wilaya à l’instar de l’unité de confection Numedia filiale du groupe C/H fashion, ou bien l’entreprise des industries électrotechniques et l’Eurl Aures emballage ont suscité la satisfaction du ministre il demeure que le cas du l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM) reste très délicat.

Cette entreprise qui emploie plus de 1700 personnes peine depuis plusieurs décennies à atteindre son équilibre budgétaire puisque elle accumule des dettes de 4 Milliards de dinars. Avec un matériel vétuste, l’entreprise peine à emprunter le chemin de la rentabilité. Une situation que le Ministre n’a pas du tout apprécié en demandant aux gérants et travailleurs de l’entreprises de «réduire les coûts et innover dans la production afin de faire face à la concurrence ». Il faut dire que cette entreprise qui était un fleuron de l’industrie électroménager en Algérie navigue depuis plusieurs années sous le poids des dettes et des problèmes avec les partenaires sociaux.

Dans ce cas, le ministre a indiqué dans un point de presse qu’il a animé lors de cette visite que «le président de la République a toujours insisté pour avoir les éléments compétitifs dans les entreprises publiques». Cette objectif n’est atteint qu’a travers « une maîtrise et une réduction des coûts ». Ainsi, dans sa réponse à une question d’un journaliste, il a expliqué que « si nous créons  des entreprises c’est pour créer des richesses et non pas pour créer des déficits ». Donc, « la chasse que je fais, est celle du déficit » a-t-il ajouté.

En effet, la «rente des hydrocarbures n’est pas éternelle », et « nous voulons avoir une richesse qui dure» a-t-il remarqué. Par ailleurs, il a été très clair envers les dirigeants et les travailleurs, en disant que « quand une unité ne produit pas de richesse je réagi mal et je demande qu’ils remboursent leurs crédits et diminuent leurs coûts». Dans cette lancée, il a continué concernant les gestionnaires en disant que « l’Etat les payent pour réduire les coûts et gérer correctement les entreprises », et « cela quelque soit leurs salaires » a encore ajouté le ministre.

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