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L’Edito : le fiasco des reformes structurelles, continue

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« L’Etat est déterminé à poursuivre l’envol de l’industrie automobile qui est un processus long difficile et nécessite beaucoup de patience. La clé de sucées de l’industrie automobile c’est la transparence dans tous les échelons et nous veillons sur ça ».

Autrement dit, on comprend à travers cette déclaration du ministre de l’industrie en visite, ce lundi à Tizi Ouzou, que le douloureux feuilleton de l’assemblage automobile se poursuit en toute impunité. Application ou pas de la TVA à 9% ou à 19 %, l’hémorragie continue et, l’appel unanime de la population, des experts, au retour à l’importation des véhicules de moins de 03 ans, puisque le tissu des sous-traitants est faible,  demeure inaudible de la part du gouvernement. Alors qu’évoquer l’émergence d’un nouveau cahier des charges est devenu carrément utopique.

Malheureusement, ce fiasco, ne se limite pas uniquement au secteur de l’industrie. Le domaine des finances, de l’agriculture et du  commerce, semblent patauger dans un bourbier sans fin, alimenté sans cesse, par l’appétit vorace des lobbys et des barons de la spéculation. Au point ou, depuis des années les annonces d’amélioration, de modernisation, et de régulation, reviennent inlassablement, telle une vielle rengaine, mais  sans aucun résultats.

La facture d’importation du Groupe alimentaire continue d’augmenter, au même titre que celle  des pièces détachées, des céréales et de la poudre de lait. D’autre part, la valeur du dinar poursuit sa descente enfers devant le dollar et l’euro,   témoin majestueux de l’absence de leviers économique nouveaux, aptes à mettre sur les rails, une économie saine, basée sur une vision à long terme, et essentiellement axée sur stratégie , d’après-pétrole.

Il va sans dire, qu’on n’en est pas là.

La situation que vivent les citoyens à revenus modestes durant ce mois sacré, en est la plus grande preuve. Malgré tous les efforts, toutes les mesures, consentis par les pouvoirs publics, le pouvoir de la spéculation, de la corruption et de la bureaucratie, demeure l’illustration  irréfutable d’une force qui s’opposera toujours à l’émergence d’une réelle économie.

Pour les observateurs, il plus que clair, que se sont là, les vrais raisons, qui ont valu à l’Algérie, l’image d’une économie bancale,  ressenties à travers les conséquences de décision aussi incompréhensible que le recours au financement non conventionnel, et que ne cessent de diffuser, a tort  ou à raison , les classements, et les rapports des organismes internationaux.

Une image qui découle d’une absence cruelle de crédibilité,  fortement appuyée par l’inexplicable retard des reformes structurelles, et fortement soumise sans conditions au gré des fluctuations de la valeur du baril de pétrole exporté.

Résultats, des courses, d’une société de consommation, nous passons à une société  de contestation, ou les campagnes de boycott, sont devenues l’alternative du peuple. En plus du succès de celle menée contre les voitures « made in bladi », le mécontentement ressenti autour des taxes annoncées pour les documents administratifs, ne présage évidement pas  un retour au calme.

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